Grasse et la pluie


Grasse.

On ne présente plus Grasse, cette ville capitale mondiale du parfum.

Pourtant je n’ai rien senti en la parcourant le matin du 19 avril en direction du col du Pilon.

Accueillis sous les flonflons d’un triathlon, vous voici perdus au milieu de la masse des compétiteurs.

Le ciel de Grasse était bas et gris

La police municipale fait des grands moulinets de bras aux carrefours pour nous donner la priorité.

Un vieil homme, plus loin, nous encourage…« c’est bien ce que vous faites!… »

Des cohortes musclées nous dépassent en rejetant des vapeurs d’écume.

Vient le col du Pilon à 780m…

Le Comité d’Accueil nous tend des gourdes pleines d’eau acidulée et des bonbons vitaminés, et même des bananes!

Tout ce déballage nourrissant atterrit sur les bas-côtés du col.

Quel spectacle!

Au col chacun se débarrasse de ce qu’il n’a plus besoin

Jean passe en tête.

Qu’est-ce qu’on se marre!

Puis viennent les grandes rampes où nous serons seuls.

Le triathlon a bifurqué au col du Pilon.

Collet du Gascq, col de Ferrier, col de la Sine, une succession de montées désertiques nous attendent…

On cherche la mer au loin dans ce ciel chaotique

Après le col de la Sine, le paysage devient plus verdoyant

Sur le haut plateau, Caille, qui porte bien son nom.

On a froid, on est à 1200m d’altitude.

Le col de Cornille sera notre point culminant de la journée

Sur le chemin du retour, une pluie copieuse va nous surprendre.

Au col de Valferrière, le moral n’y est plus.

Il reste encore 38 km à parcourir pour rejoindre Grasse.

La montagne se vide de ses promeneurs et les voitures nous arrosent abondamment en nous dépassant.

Ce jour là, on a parcouru  105km, 1949m et franchi 12 cols.

4 réflexions sur « Grasse et la pluie »

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