Comment rendre compte d’une journée caniculaire où les organismes des cyclistes sont soumis à rude épreuve?
On avait justement choisi ce jour là pour grimper le Grand Ballon par Wuenheim puis le col Amic.
Jusqu’au col Amic, pas de problèmes!
Si la température s’élevait, on avait le privilège de profiter de l’ombre.
Pourtant Jean se sentait comme étouffé sous les frondaisons.
A partir du col Amic, il fallut se rendre à l’évidence: outre la chaleur étouffante, des centaines de motards dans les deux sens!
A l’auberge du Ballon, on s’arrêtera, le temps d’une pause et d’un rafraîchissement.
Les thermomètres sur les vélos affichaient des sommets délirants jusqu’à…44,5° sur le mien!
Certes la réverbération exacerbait cet effet de chaleur.
Les trois derniers kilomètres en compagnie de Patrick seront faits de calculs encourageants grâce aux fameux panneaux indicateurs de pente…et au dernier kilomètre, on saura qu’on allait apercevoir le grand parking et la pancarte « Grand Ballon ».
Je n’ai pas brillé sur le plan physique car j’ai longtemps cherché de ressources pour finir avec une moindre performance à mes attentes que j’estime à -15%.
En cause la chaleur et peut-être une fatigue par accumulation.
Je vais « débrayer » pendant trois jours.
Un autre mot pour dire combien cette concentration de motards (principalement venus d’Allemagne) devient plus que problèmatique sur la route des Crêtes…
Si je n’ai rien contre le loisir motorisé (en dépit qu’il est contraire à mon éthique environnementale), je m’interroge avec les autres usagers de la montagne, cyclistes, randonneurs pédestres, sur la tournure prises par les événements…
velomaxou 
L’an dernier (au moins) les motos étaient interdites le WE dans le Schauinsland… alors pas étonnant d’en retrouver un si grand nombre sur les pentes du Gd Ballon…
Et pour les contrôles de vitesse (70kmh) y en a-t-il les dimanches ?
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