Les foires de Sainte-Catherine traversent le temps.
Mais elles vieillissent mal.
On en trouve de célèbres à Saint-Dizier, à Vesoul, à Altkirch et à Ensisheim…et peut-être ailleurs encore.
Le problème avec les foires, c’est qu’elles ont perdu leur âme.
Depuis longtemps, il n’y a plus de montreurs d’ours; tant mieux pour les ours!
J’en parcourais une hier et j’ai pu constater que les camelots n’avaient pas su conserver la tradition.
La tradition, c’était la gouaille, les produits de saveur, les odeurs d’épices, les musiques ancestrales, les vendeurs de casseroles et les casseurs d’assiettes.
Même le club de cyclotourisme local peinait à vendre son vin chaud!
Aujourd’hui plus rien de tout cela.
Des montagnes de têtes choco d’importation empilées dans des cartons, des meules de fromages, de tapenades, d’olives et autres préparations manipulées sans gants et sans hygiène élémentaire, offertes à la vue des passants sur des tréteaux et dont on se demande qui osera les acheter…
Les slips de grand-mère XXXXL étalés au vent trouveront-ils preneurs ou preneuses?
J’en doute.
Hors de l’anecdote, je me demandais comment ces camelots modernes pouvaient survivre avec des produits aussi communs que ceux vendus dans les bazars des zones commerciales…
Quand les effluves mélangées des chouchous et des merguez grillées m’ont chatouillées les narines, j’ai pris un raccourci.
Sainte-Catherine, priez pour nous!
velomaxou 
peu être la faute aussi aux élus qui ont laisse faire,aux gens qui laissent faire …
J’aimeJ’aime