J’avais déjà gravi le col du Holzwasen en 2012 (voir mon article)
Pour tout dire, je ne me destinais pas à le refaire aujourd’hui.
Je voulais voir la neige.
Le plus simple était de monter le col Amic.
Une glace compacte où la chute à vélo est instantanée.
Je mets difficilement pied à terre sur le verglas et je prends le chemin à gauche qui mène à la Chapelle Sicurani.
Guère plus praticable; l’eau de ruissellement a gelé dans le chemin et c’est une patinoire.
Je prends donc le sentier de randonnée pédestre et je grimpe….
La route du col Amic apparait en contrebas de mon chemin.

Je bifurque vers Holzwasen tout de même situé à 815m
Je l’atteins péniblement en poussant.
Depuis la Croix Zimmermann jusqu’au col de Holzwasen, j’ai poussé pendant cinq kilomètres. (voir mon diagramme vitesse)
Le plus délicat, c’est de gérer son temps en tenant compte du retour et de la tombée de la nuit.
Je me fixe des butées horaires et je tente de m’y tenir.
Je rencontre des randonneurs pédestres étonnés de me voir là avec mon vélo.
Après Holzwasen, la descente le long du Rennenbach est aussi délicate car la neige est verglacée.
Il faut savoir s’arrêter avant la glace sinon c’est la chute assurée et brutale.
Je regrette un peu mon escapade en dépit de mon expérience. Je ne vous la conseille pas.
Il y avait une trace devant la mienne qui témoignait des hésitations de trajectoire.
Puis le chemin devient boueux et me permet de rouler.
Au km 30, Jungholtz approche.
Il est 16h.
Je file à Soultz profitant de la descente.
Je voulais voir la neige. J’ai vu la neige.

Faut être dingue pour se lancer sur les chemins vosgiens à VTT ! En rando à pied du côté de Labaroche, je me suis « mis à genou » par deux fois, malgré mes bâtons …
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