Il y a des jours où je préfère mes images au vélo.
Comme aujourd’hui.
Je pars tôt pour éviter la pluie annoncée.
Je me laisse tenter par les chemins forestiers marqués de traces fraîches et je rencontre les bûcherons du dimanche.
La table est déjà mise et les chaises pliantes aussi en prévision de la pause méridienne, je suppose…
Après le contournement des gros ballons, j’ai droit à une vue vosgienne éclairée.
Puis je ne sais pourquoi je m’entête à parcourir ce bois de Pulversheim avec son chemin girobroyé.
Le morceau de bois se loge entre le dérailleur et la roue; résultat j’ai tordu la chape.
C’est grave, docteur?…
Je détors à la main et je repars mais je ne suis pas fier.
