Les cyclos passent devant fréquemment.
Ce chevalement ne porte pas de nom.
Et pour cause, c’est le seul puits de mine de sel de potasse sauvegardé en Alsace pour y enfouir des déchets toxiques, dont 8533 tonnes de déchets mercuriels et arséniés.
Son nom est Stocamine.
C’est un peu comme le stockage de Bure dans la Meuse, on préfère rester discret sur la façon dont l’Etat gère les déchets industriels embarrassants en les enfouissant sous terre.
Comme le titrait le journal l’Alsace le 15 avril 2015, Stocamine est le chantier de tous les dangers.
Tout se serait bien passé jusqu’alors dans le secret le plus total si le collectif Déstocamine opposé au stockage et tirant la sonnette d’alarme n’avait pas réussi à faire arrêter le chantier et à obtenir le retrait des déchets hautement toxiques.
La société Stocamine n’est pas tendre avec le collectif l’accusant de n’être qu’un groupement sans personnalité morale ni responsable devant la société civile. (source)
Remonter les big-bags de déchets n’est pas une mince affaire.
Dernier problème signalé, les galeries s’effondrent et les candidats équipés de combinaisons et de masques respiratoires ne se bousculent pour aller remonter les déchets toxiques.
Pour mieux comprendre la situation…
velomaxou 