Après la burqa, le burkini


Tel est pris qui croyait prendre.

En voulant interdire le burkini, des municipalités zélées s’attirent les foudres de pas mal de monde et en particulier des islamistes qui considèrent définitivement la France comme un pays où l’islam et la laïcité seraient désormais incompatibles.

Pour ceux-là c’est du pain bénit.

Cette obsession à dévoiler les femmes musulmanes n’est pas nouvelle.

Nice 23 aout, la police municipale fait déshabiller une femme musulmane
Le 11 octobre 2010, une loi anti-burqa avait déjà été votée par les députés.

Cette insistance à normaliser les tenues vestimentaires ne va t-elle pas à contre-courant du but recherché, à savoir l’apaisement des tensions et la facilitation du vivre ensemble?

Finalement si la femme musulmane veut se baigner toute habillée, libre à elle!

Pour le vélo, c’est plus délicat car le vêtement peut se prendre dans les rayons et provoquer une chute.

On attend à présent l’avis du Conseil d’Etat sur les décisions des maires qui se servent de leur police municipale comme d’une police des mœurs.

2 réflexions sur « Après la burqa, le burkini »

  1. Tout à fait d’accord Maxou.
    Et bravo pour pain bénit (avec un « t »), moi j’aurais hésité, mais :
    « Car, désormais, l’Académie recommande (même si tous les spécialistes ne s’accordent pas sur le sujet) de réserver à bénit le rôle d’adjectif (limité aux choses consacrées par une bénédiction rituelle) et à béni la fonction verbale. »

    J’aime

Laisser un commentaire