Faire ses courses à vélo en grandes surfaces, c’est possible.
Mais il convient de savoir choisir les itinéraires.
Depuis que j’habite à la campagne, les courses à vélo se limitent à celles du commerce local.
Pourtant j’ai déjà tenté de rejoindre la ville et ça marche aussi.
L’essentiel étant de trouver l’itinéraire direct évitant les rocades…et de ne pas avoir l’équivalent d’un caddie à rapporter.
Il faut jouer les fins limiers pour se faufiler à l’approche de la périphérie de la ville.
Heureusement, les chemins pédestres ou les sentiers de jadis ne sont pas encore tous obstrués par les voies rapides et les quartiers disposent de rues parallèles aux grands axes.
A peine 15 km aller et retour pour trouver une minuscule entrée de la grande surface CORA à Wittenheim (Haut-Rhin).
Au bout de la rue de Bretagne, le quartier de Jeune Bois à Wittenheim dispose d’une entrée quasi privée et discrète évitant d’emprunter un tronçon automobile à 4 voies.
Ne nous plaignons pas trop: nombre de grandes surfaces ne sont pas accessibles à vélo dès lors qu’on ne peut les rejoindre qu’à partir de rocades routières.
A Cora Wittenheim, pas question d’en revenir avec un caddie plein à pied chez soi, non! la porte n’accepte même pas la largeur de mon guidon.
Cependant une fois le guidon passé en travers, j’accède au temple de la consommation.
Ne croyons pas que CORA est contre les cyclistes, il les accueille avec de nombreux poteaux d’accrochage…c’est déjà un point positif.
Mais la grande surface pourrait faire un effort au niveau de la signalétique cycliste au sol…et nous ménager des itinéraires d’accès sécurisés.
J’aurais pu flâner davantage mais j’ai crains pour mon coursier dehors…
Quinze kilomètres dont six parmi les champs, 25 minutes à l’aller et 22 au retour avec mon vélo tout suspendu.
J’avais déjà démontré que les courses à vélo en ville étaient bénéfiques, non seulement pour le porte-monnaie, mais aussi sur le plan environnemental et de la santé.( voir mon article ici)
si vous avez perdu votre doudou à Cora, c’est là
velomaxou 
Ma compagne et moi faisons régulièrement les courses à vélos, chacun avec deux sacoches de 35 litres chacune sur les portes-bagages 1km aller 1 km retour.
Une fois par mois c’est l’aller retour à la ferme pour récupérer les paniers de l’AMAP.
C’est une manière plaisante de se garer sans difficulté; de rencontrer les voisins, de prendre l’air sans se prendre la tête.
La ville, grâce à nos efforts, s’équipe de pistes cyclables.
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