C’est toujours un vrai bonheur de parcourir la forêt en automne.
Je prends une nouvelle fois la route du col Amic qui est si tranquille.
Aujourd’hui pourtant une voiture montait en klaxonnant à chaque approche de virages.
C’est rare mais cette prudence n’est-elle pas excessive?
Finalement la voiture n’a pas osé klaxonner dans mon dos, mais elle a repris de plus belle après m’avoir dépassé.
Peu avant le col Amic, j’ai croisé le cyclo qui m’avait dépassé lors de la montée vers la Croix Zimmerman.
Courage! m’a t-il lancé, t’es arrivé!
J’ai trouvé ça sympa, bien qu’aujourd’hui je montais plutôt à l’aise.
Au col Amic, j’ai trouvé un cyclo qui se reposait, fier d’être arrivé là.
Il fait du vélo depuis six mois et c’est sa troisième ascension.
Il est content de lui, c’est l’essentiel.
Puis j’ai poursuivi jusqu’au Grand Ballon.
Il y a exactement 6.6km entre le col Amic et le panneau annonçant le Grand Ballon.
Après la ferme-auberge du Ballon, on est à découvert et je me faisais « rafaler » par un vent de sud pas chaud.
Six degrés à l’arrivée.
Je mets mon gilet en me protégeant du vent devant chez l’apiculteur et je pars.
Après la ferme du Haag, les agents de l’Equipement posent les jalons pour l’hiver.
Il va neiger?
Oui, la semaine prochaine…
La descente à Guebwiller fait vingt kilomètres, il faut modérer sa vitesse si on ne veut pas grelotter.

Superbe photo du haut avec ses couleurs typiquement automnales… L’automne, c’est beau et mélancolique à la fois. J’aime, mais rien n’égale néanmoins le côté guilleret du printemps qui s’annonce…
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