C’est quand j’arrive au garage que je choisis.
Je choisis quel vélo je vais prendre.
Reste à prendre les pompes qui vont avec.
Avec le vélo.
Ce sera VTT, la route ça me gave et j’ai la flemme.
Quel vocabulaire décontracté ce matin!
C’est pour faire people comme on dit aujourd’hui.
J’ai les nouvelles Gran Canyon de Northwave avec semelles Michelin.
C’est normal d’avoir des semelles Michelin pour rouler, non!
Ces godasses ont été améliorées, le lacet est dorénavant caché sous un deuxième rabat à scratch et le bout est encore plus renforcé. Pour le reste, Goretex, Vibrane et prix salé.
Coté confort c’est le top.
J’ai pris deux pointures de plus. Relax Max!
J’ai râpé les précédentes en trois ans, mais j’ai craqué pour les mêmes car y’a rien de mieux pour le VTT que je fais.
Je pars à neuf heures car l’après-midi est incertaine.
Ce sera donc un tour du coté de Munchhouse et Réguisheim.
L’avantage du VTT, c’est qu’on tourne en local facilement sans trop s’éloigner.
C’est comme pour les pilotes de loisir qui restent près de leur base.
J’en ai déjà parlé ici
Dans le livre Ensisheim, un voyage dans le temps (Mémoires de vie) ISBN 2-84488-183-1il est dit ceci à propos des vergers de Belle Ile, propriété des pères jésuites, rachetée plus tard par le Baron de Gohr (page 88):
A Ensisheim, on créa les prés de Saint-Jean et de Belle Ile qui étaient durant de longues décennies la fierté du monde agricole local. Il est vrai que l’organisation rectiligne, l’implantation de rangées d’arbres fruitiers à distances égales et l’exploitation par un syndicat de propriétaires- qui géra l’irrigation-étaient à l’époque une entreprise d’avant-garde. Les plus anciens d’entre-nous se souviendront avec nostalgie des belles promenades printanières quand les pommiers en fleurs embaumaient toute la campagne
A présent, l’agriculture moderne ne ressemble plus en rien à cette époque.
Je vais longer beaucoup de maïs coupés, rôder autour de fermes pas-tibulaires.
Ce qui est à craindre c’est les chiens et les propios pas contents de me voir arpenter leur champs et leurs chemins.
Mais ça passe.
En forêt, des miradors partout.
Ils viennent d’être consolidés pour la saison de chasse.
Les heures du gibier sont comptées.
Je navigue à l’aveuglette comme sur un plan d’eau.
Normal c’est plat.
Je prends un cap et je m’y tiens; quand je dois tourner parce qu’il n’y plus de chemin, je regarde la carte sur le GPS pour savoir si je dois prendre à droite ou à gauche afin de retrouver mon cap.
Je sais c’est puéril, pourtant le VTT, c’est ça, emprunter des itinéraires parfois improbables.
Puis l’heure vient de tourner, c’est à dire de changer de cap.
Certes il existe des barrières comme l’autoroute ou le chemin de fer.
Pour l’autoroute, je connais la plupart des passes à gibier.
Les lisières de forêt, je les prends en longeant les champs là où les exploitants ont planté des clôtures électriques.
Aujourd’hui j’ai réussi à faire trente kilomètres sans route hormis le chemin de l’Eiblen.

coucou , a nouveau 3 photos ne s’affichent pas , ( grand canyon ,ferme solaire et ciel de traîne ) dommage !!!
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