Je pars sans trop savoir où aller…
Comme d’hab!
Ma femme me dit, il fait beau, profite-zan!
C’est une confidence, ma femme est tenniswoman internationale. Elle fait tous les tournois internationaux. A la télé.
Donc je dégage.
J’ai bien fait, la France a pris la pâtée à la Fed Cup.
Bon je file à l’est en zig et en zag.
Je vais faire le mur.
Le mur de maïs.
Vous imaginez tout le pop-corn avec lequel on pourrait faire fonctionner nos mandibules au cinéma!
D’ailleurs, au cinéma, je n’y vais plus depuis que des types bouffent du pop-corn tout le long du film en hochant mon dossier avec leurs genoux.
Non loin de ce mur de maïs, les Allemands disposaient d’un terrain d’aviation lors de la guerre 14-18.
Il n’en reste aucun vestige.
Inévitablement après l’autoroute je m’engage en forêt.
Traits pleins, traits pointillés
J’alterne les chemins gps-isés: les traits pleins sont civilisés et roulants, les traits pointillés sont chaotiques, défoncés par les sangliers.
Je passe le développement sur le petit pas et je cramponne le guidon. Il faut passer en force et tenir le cap.
Faute de quoi, une grosse motte de terre peut vous faire passer par dessus bord.
Quand le maillot transpire, il est temps de revenir au terrain normal.
Les girobroyeurs ont préparé des tranches en vue de l’exploitation forestière.
Il est donc permis de voir l’intérieur du taillis
Je tombe sur une aire allemande de déchargement de munitions de la guerre de 14.
C’est typique comme ouvrage.
Le train stationnait le long du quai et on déchargeait les munitions.
Plus loin, j’avise un blockhaus encore en bon état.
Quelques marches, je pénètre à l’intérieur avec ma frontale…
Étonnant ces concrétions calcaires de stalagmites!…
Blockhaus au fanion 234 du plan (notez la paire de skis en plastoque)
Tous mes articles militaires à vélo sont ici.
Notez bien que je suis un non-violent sauf si on me cherche.
Mes connaissances en matière militaire se limitent à celles d’un rampant cabo-chef.
Nos seuls abris en cas d’alerte NBC étaient le dessous des escaliers du mess troupe…il n’y a avait pas de places pour tout le monde.
On était loin des blockhaus allemands.

Merdalor, la première photo n’apparait pas
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Je plussoie
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La FRANCE au tennis a été battue maispas pris la patée. Notre petite Française d’origine etrangere s’est bien défendue. Si dans les « migrants » on trouve un sportif de haut niveau on lui accorde un droit d’asile.
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Bon d’accord
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« au cinéma, je n’y vais plus depuis que des types bouffent du pop-corn tout le long du film en hochant mon dossier avec leurs genoux »
Je ne vais plus au cinéma pour exactement pour les mêmes raisons que les vôtres. Et lorsque je le dis on me rétorque que je suis intolérant, chose qu’on peut se permettre de dire de moi mais qu’on ne dirait pas de vous qui faites partie du camp du Bien. A méditer.
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« Je pars sans trop savoir où aller… »
La question qu’on se pose tous (j’imagine) est: vous reste-t-il encore des coins à découvrir à la ronde ?
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non j’ai fait le tour.
je vais donc déménager.
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…déménager dans le Sundgau où il te reste à faire !
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Ah oui, là il reste un sacré terrain d’entrainement!
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