
Il est 16h10. La pénombre est déjà là.
La descente du Gsang jusqu’à Moosch est vertigineuse.
Elle fait huit kilomètres.
J’ai mis quatre couches après avoir salué l’agriculteur et run.
Je m’applique car le pire est la chute.
Je vise le milieu et je chouffe les goulottes.
La crampe main droite.
J’alterne le freinage pour détendre les doigts.
Malgré les moufles, je froid pince.
J’ai mis le buff sur le nez.
A Moosch, qu’est pas moche, y’a plus qu’à pédaler jusqu’à Thann.
Je suis monté à la Fourmi par la route.
J’ai mis une heure pour faire les huit bornes en gérant le cardio.
Après j’ai pris le sentier qui mène au Tannerhubel.
Le vélo est plutôt un handicap parmi les rochers.
Mais à la ferme-auberge, je trouve la neige, c’est ce que je voulais.
Voir la neige.
Pour rejoindre le Gsang, le vélo est un accessoire.
Je suis une trace de pas.
J’ai de la chance, le soleil éclaire encore la pente neigeuse.
Puis je descends sur la selle vers le Gsang en devinant le chemin.
Images…


















La Thur n’était pas belle à Moosch !
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