
C’est pas beau Gueberschwihr, comme nom.
Vous avez eu peur, hein, les Alsaciens?
Faut bien jouer la provoc pour trouver un titre accrocheur.
Remarquez, c’est moins pire que Ichtratzheim.
Gueberschwihr vient de Gibel qui veut dire pignon.
Ne tournons pas autour du pot: une fois rendu au pied du pignon, après quarante kilomètres, je n’avais plus qu’à escalader la grimpée du Couvent Saint-Marc.
Un must bien connu des cyclos du coin.

Un groupe de coureurs hésite à prendre la montée au carrefour…
Non, non, non, on ne monte pas là, pas question dit l’un d’eux.
C’est vrai que ce mur en dissuade plus d’un.
Je suis déjà en route quand j’entends « regarde le pépère y monte, lui »
Va pour le pépère.
Montée en trois temps pour aider le mental
- Les zig et les zag jusqu’à l’auberge
- Rejoindre le Couvent
- Dernière ligne droite jusqu’à l’embranchement du Bildstoecklé

Après la grimpée du Bannstein, je n’ai plus qu’à rejoindre Thann.
Pas cuit le pépère!
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« pépère », ça ne semble a priori pas très révérencieux mais on dirait bien quand même que ce vocable ne dissimulait pas une certaine admiration…