Thann, la Thur


huile sur toile 40×50

Je me suis remis à l’ouvrage. Après une nuit de sommeil, ma peinture a un peu durci et j’ai pu affiner mes teintes. J’ai toujours des difficultés à ne pas rompre l’harmonie des couleurs. C’est un parti-pris d’apprécier, d’interpréter ce qu’on voit. Je l’apprends souvent à mes dépens dans les tons sombres. Apprécier ce qui est marron, ou bleu, ou noir n’est pas simple.

Alors je teste.

La vigne du Rangen dans le lointain est jaunâtre, mais je dois me résoudre à y porter du bleu car le lointain doit se fondre avec le ciel. J’ai donc rapproché les teintes du ciel et du Rangen afin que mon premier plan soit là où l’œil s’accrochera en premier.

Puis le cheminement de l’œil doit prendre la rivière pour voyager dans le tableau jusqu’à la Tour des Sorcières avec son bonnet rond.

Faîtes l’essai vous-même!

Je ne sais pas si ce bar fermé rouvrira un jour. J’aimais bien la guinguette les soirs d’été.

Avec l’huile, on a vite fait d’arracher ce qui en-dessous et donc de salir sa peinture. Il faut du doigté, nettoyer souvent le pinceau avant d’arriver à un rendu propre.

Ces apprentissages m’occupent presque à temps plein actuellement. C’est la traîtrise de la retraite.

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