Hemingway buvait-il?

J’ai relevé cette anecdote.

Miss Stein parlait d’Apollinaire et racontait comment la foule criait « A bas Guillaume! » le 11 novembre 1918, le jour de sa mort. Mais c’était pour l’autre Guillaume, celui de Prusse.

La médecine s’empare de tiktok, le réseau chinois, et un respectable gastroentérologue en profite pour nous mettre en garde contre les méfaits de l’alcool. L’alcool ne détruit pas seulement le foie mais aussi le cerveau, le pancréas et les intestins. Même un verre par jour, selon lui, c’est déjà trop. Heineken a du souci à se faire. Lorsqu’on était môme on disait le quart de rouge , c’est la boisson du garde rouge en référence à la Longue Marche du vénérable Mao. Mais la Chine a t-elle seulement de la vigne?

Je termine Paris est une fête d’Ernest Hemingway (folio).

Ça ressemble à des carnets de voyage. Facile à lire car chaque chapitre est une nouvelle de la génération perdue, celle d’après la Grande Guerre.

Mais, bon dieu, qu’est-ce qu’il boit Hemingway, il a tout le temps la bouteille à la main. Du vin de Cahors en quarts, en demi-carafes ou en carafes, du vin de Corse « connu mai peu coûteux ». « Si corsé qu’on pouvait y ajouter son volume d’eau sans le rendre totalement insipide ».

Mon grand oncle ajoutait un sucre dans son verre de rouge Henri Maire. Il avait moins mal à l’estomac.

Mais plus loin, dans Écrire à la première personne, Hemingway écrit: « si vous donnez aux histoires que vous écrivez à la première personne une vraisemblance telle que les gens finissent par y croire, le lecteur pensera presque forcément qu’elles vous sont effectivement arrivées ».

Hemingway ne buvait peut-être donc pas tant que son héros auquel on l’identifie peut-être trop rapidement.

Il souffre d’hypertension et se sent sombrer dans la cécité à cause du diabète tout en souffrant d’une cirrhose. Il est touché par un trouble bipolaire, qu’il subit tout au long de sa vie et présente un comportement paranoïaque, peut-être lié également à un début d’alzheimer (Wikipedia)

Hemingway se suicide en 1961.

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Prix Nobel en 1954 (Le vieil homme et la mer)

Tour de Rangen

Aujourd’hui départ fractionné. La montée dans les vignes n’est pas à ma portée en courant, alors je marche.

J’avance à pas de géant

Il fait un vent frais. Une fois tous les potaches croisés, je me remets à courir jusqu’au pied du Rangen. La grimpée à pied, je la redoute car je manque de force. Mais une fois en haut, j’ai une belle vue avec un soleil levant qui illumine la vallée.