

C’est le tour dominical. Celui où l’on rencontre les cyclos du dimanche autrement dit les cyclos de tous poils.
J’ai démarré fort en grimpant à froid le petit raidard du Rangen. C’est tellement dur pour moi qu’une fois je suis tombé en perte d’équilibre sans pouvoir déchausser. J’ai maintenant des pédales sans cales, plus sûres à basse vitesse.
A mi-pente, je me suis arrêté pour reprendre mes forces. Un jeune m’a dépassé, tout frêle avec des jambes fines. J’ai compris que je n’avais pas le bénéfice de l’âge.
Cardio en goguette.
Un cycliste de Rixheim, prénommé Alain, a fait un arrêt cardiaque sur la piste cyclable d’Heitersheim. Personne de ses amis qui l’accompagnaient, ni du Samu allemand n’ont pu le sauver.

C’est pour ça qu’il faut se modérer. Et j’y pense souvent lorsqu’il s’agit de réaliser un effort cardio. Je surveille le cardio comme le lait sur le feu.
Une fois en haut du Rangen, j’ai profité de la vue sur Thann. Toujours aussi belle avec le soleil levant.
En quittant Thann, un cyclo se prépare à partir de chez lui. On discute un peu. Il me dit que 20 km vont lui suffire avec son vélo de route et qu’il court aussi un peu dans le vignoble de Leimbach.
Puis j’entends un autre cyclo dans ma roue alors que je grimpe à Leimbach. Il chevauche un beau Pinarello rutilant. Il me dit qu’il part pour 90 km vers Belfort et qu’il a aussi un VTT et un VTTAE.

Le tour du lac est comme une petite mer intérieure.


Un lecteur du journal DNA, par ailleurs agronome, fait observer que nos vaches ne sont pas aussi polluantes qu’on veut le dire. Lire son explication ci-contre.
Cependant la nourriture animale végétale pose problème tout de même avec les moyens mis en œuvre, les énergies et l’eau nécessaires aux cultures oléagineuses comme le maïs.
Certes nos lendemains environnementaux sont encore incertains et demanderont des efforts et des remises en cause de nos us et coutumes. Mais ne dramatisons pas car sinon le reste du monde va nous regarder comme des bêtes curieuses.
