
J’avais cette ambition, aller faire le tour du lac en courant de puis chez moi. Rien que pour voir si j’en étais capable.
Je l’ai fait ce matin sans autre préparatif que ma motivation. Avec le risque de devoir faire demi-tour avant d’aller au bout. Au retour un grand runner m’a dépassé, un pro avec une belle foulée pleine de douceur et d’élégance. Un amical salut de sa part. Puis je l’ai vu disparaitre au bout de la rue du Traîneau. J’ai compris que je devais faire preuve de modestie.

J’ai compté. Je me suis arrêté 30 fois soit environ tous les 450 mètres. Pas de quoi pavoiser!

Lorsque je m’arrête, c’est par fatigue, alors je marche 15 à 20 mètres et je repars. C’est ce qu’on appelle du fractionné. C’est contesté par certains spécialistes. Je m’en accommode. Pendant une heure trente, j’ai un cardio moyen de 153 càd au max de mes capacités.

Pour parvenir à courir 13 km alors que je suis habitué seulement à courir 5 km, je découpe mentalement mon itinéraire en tronçons.
Parcours rouge: l’aller-retour: 2 x 3.500 km
Parcours jaune, j’atteins le mi-parcours 6.700 km
Parcours bleu, j’atteins 10 km et je profite de la descente de Michelbach
Bien évidemment, tous ces artifices ne servent qu’à suppléer ma relative faiblesse athlétique compte-tenu de mon âge et de mon poids.
Garmin ne triche pas

A 1h 33 de course à pied, il convient d’ajouter 20 minutes de marche.
C’est dire que je ne suis pas encore prêt du semi-marathon de 21 km.

