JO: assignés à résidence

Le Canard 24/04/24

Vous l’aurez compris, les JO qui se préparent vont être une vaste foire d’empoigne policière.

Un mauvais film se prépare

Pourvu qu’un drone malfaisant ne vienne pas amputer la Tour Eiffel de deux étages!

Une raison de plus pour se tenir à l’écart du dispositif qui pourrait une fois de plus nous enfermer dans un giratoire infernal d’où l’on ne pourrait plus sortir.

On a déjà donné pour la Covid.

Dans l’ère de la menace

Analogie entre les JO 2024 et l’épidémie de Covid;, on s’attend au même déploiement de restrictions publiques tellement les soupçons de menaces pèsent sur ces Jeux. Menaces terroristes, menaces de grèves, menaces de manifestations, menaces de pollution des eaux de la Seine, menaces de catastrophe climatique, menaces de cyber-attaques. Nous vivons dans l’ère de la menace. Curieuse ambiance en effet pour des JO dont rêvent les athlètes.

Rétrospectivement quand j’y repense je n’ai jamais vu dans une démocratie comme la France un peuple aussi servile qu’il l’a été pendant la Covid en matière de restrictions des libertés publiques.

Méfiance avec les parapluies!

Dès lors les Parisiens vont devoir se déplacer comme pendant la Covid avec les fameux K mais dans une version améliorée sous forme d’un QR code en guise de laisser-passer. Un raffinement en matière de surveillance individuelle auquel on ajoutera des cameras capables de détecter nos gestes suspects comme l’ouverture d’un parapluie. On se souviendra des parapluies bulgares 1978.

Je ne parle pas de la Chine qui enfermait ses sujets sans pouvoir quitter leurs immeubles pendant des semaines.

mon rond covid en novembre 2020

Pour le reste, les épreuves olympiques, je me rends compte que le dispositif policier qui s’installe nous laisse penser que la fête va prendre un goût amer.

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Le Canard 24/04