Je suis friand des réseaux sociaux mais cependant je viens d’annuler mon compte sur TikTok, le réseau chinois.
Je suis évidemment adepte de Facebook, d’Instagram, et moins de X (anciennement Twitter) car je n’y comprends rien, c’est trop intello pour moi.
Facebook, les blogueurs tentent de l’utiliser pour mieux se mettre en évidence, mais clairement pour être en tête de gondole, il faut y consacrer un pognon de dingues. Mais Facebook reste assez inter-générationel et bienveillant.
Avec Insta faut avoir une âme d’influenceur, je dirais même d’influenceuse pour tenir la route. Cette âme, je ne l’ai pas et je ne m’en sers que pour présenter mes peintures.
Avec TikTok, je m’y suis essayé et je me suis brûlé les ailes.
C’est un véritable panier de crabes où tous les coups bas sont permis. A coté de la lie de la société, des analphabètes patentés, on y trouve la fachosphère qui défend pied à pied sa stratégie du pourrissement de la société. Malheur à vous si votre commentaire est en contradiction, il est aussitôt bombardé d’injures, de sous-entendus malveillants du genre « c’est clair, tu n’a pas la lumière à tous les étages ».
Il est reproché à son algorithme de flux de favoriser l’« exposition sélective » et l’homophilie[réf. souhaitée], de susciter une forte addiction de l’usager, d’être un « puissant moteur de polarisation de groupe, très susceptible de conduire à la formation de chambres d’écho » (Wikipedia)
J’ai donc choisi de quitter TikTok auquel je consacrais souvent au moins une heure chaque jour à faire défiler les sujets.
TikTok est dans la ligne de mire des Etats et en particulier des US.
L’application star des adolescents est menacée d’interdiction par plusieurs gouvernements, qui craignent qu’elle ne soit utilisée par la Chine pour espionner ses utilisateurs.
Un heure quarante sept
une heure quarante-sept minutes par jour sur TikTok, à zapper de vidéos suggérées en vidéos suggérées. Si TikTok (comme tous les géants du Net) garde le secret de son très efficace algorithme de recommandation, le réseau social expliquait, dans une communication en 2020, qu’il se basait classiquement sur les interactions des utilisateurs (les likes, les partages, les messages, etc.) et les métadonnées de la vidéo comme les légendes, les hashtags et les chansons utilisées (Le Monde)