Cycler dans la neige est difficile. Mais pas infaisable.
Il faut être motivé.
Si vous êtes en ville sur une piste non déneigée, voici comment
s’y prendre. C’est physique. Si vous avez peur, descendez du
vélo!
Passez tout de suite sur un petit développement.
Il faut des pneus crantés.
J’ai des 700-28. Un peu grand pour « relancer » le couple.
Dès que vous rentrez dans la couche de neige, se mettre en
danseuse, et contrôler vos trajectoires car le vélo va aller à hue
et à dia, là où vous ne voulez pas. Cramponnez le guidon!
Respirez et soufflez! On doit vous entendre arriver…
Si le vélo butte sur une congère, soit vous passez en force,
soit il s’arrête parce que vous avez manqué de « jus ».
Repartir! En contrôlant votre direction.
Choisir une trajectoire au large pour aborder un piéton ou un
obstacle.
Dès que vous retrouvez la rue déneigée, vous êtes un pro. Vous
méritez votre première étoile de cycliste-skieur, surtout si vous
traînez des bagages.
Dans la rue, les voitures ont peur que vous tombiez: elles
restent derrière. N’allez pas dans les congères en bord de
chaussée!
Freiner mollement de l’arrière avec anticipation et prendre les
virages grand rayon, petit pas, sans inclinaison.
Bien observer ce que font les voitures qui viennent au devant de
vous!
Après 10 ou 15 bornes par moins 4°C, vous avez le droit de vous
arrêter et de prendre le thé. Pas de glüwein!
Bravo!
Les vététistes vont bien se marrer de voir un « routier »
affronter les sols mous…
On peut encore faire mieux avec le Ktrak…mais c’est plus
cher…
…et voici le résultat…


