J’ai hésité sur mon titre.
Ne fallait-il pas écrire « à qui le tour« ?
Pas le « tour cycliste« . Le tour de ceux de nos
gouvernants obligés de « se casser » par la force des
évènements.
Si le « i grec » a la baraka, les patronymes en
« i » ont la guigne.
Après Ben Ali, Hosni, Ghannouchi, Alliot-Marie, il reste à
attendre la chute de…Kadhafi, de Berlusconi et consorts.
Ouf, Sarkozy a eu chaud!
Evidemment, il ne faut pas confondre: à coté des dictateurs en
« i« , on trouve des personnages de moindre envergure,
corrompus, affairistes certes, mais qui ont quand même le rang de
chef d’Etat en proie à leurs turpitudes.
On aurait tort de ne pas voir au-delà de cette similitude
patronymique et humoristique le profond malaise qui frappe les pays
de la Méditerranée.
En effet, à part la Turquie, on cherche vainement un Etat
méditerranéen qui peu ou prou ne rencontre pas des difficultés dans
l’exercice de son pouvoir…
Nos cultures, nos histoires s’entrechoquent à un tel point qu’on
devrait vite consulter nos « Levi-Strauss » et nos « Braudel ».

