Le tour de « comme d’hab », c’est celui que prennent les cyclos du dimanche et pas seulement le dimanche lorsqu’ils n’ont pas envie de chercher un tour qui déroge à l’habitude. Avec des incertitudes liées au temps, à une supposée méforme, ou en réponse à une paresse mentale.
On a tous nos coins préférés. Ce sont ceux où l’on ne se pose pas de questions sur l’itinéraire. On le ferait presque les yeux fermés. Route ou VTT on dispose de quelques variantes toutefois, j’allonge ou je raccourcis si le bar est déjà ouvert à la maison…ou si je risque de rentrer trop tôt.
le border collie ouvre la marche
Je me suis même laissé dire que certains sont habitués à un parcours fétiche: ils ne font que celui-là. Toute l’année!
Donc pour moi hier, c’était le tour du réservoir de Michelbach qu’on baptise un peu pompeusement lac. C’est tellement agréable que c’est le rendez-vous des marcheurs en famille, des runners et des vététistes. Sans oublier les ornithologues.
C’est complètement bidon comme titre, VTT vacances. Ça ne veut rien dire puisque à VTT je suis toujours en vacances. Essayez, vous verrez. C’est comme aller à la pêche. Donc quand j’entends dire qu’un Français sur deux ne prend pas de vacances, méfiance! il faut être sûr que ceux qui restent at home ne font pas de VTT…ou ne vont pas à la pêche.
Au sortir de la ville, l’embarras du choix
Brandir en étendard ce slogan du Français sur deux qui ne va pas en vacances serait un indice de pauvreté selon certains, des chomdus désespérés, des oubliés des plages bondées coronavirées, une résurgence du communisme d’antan.
Ce matin, la volupté du départ sans nom, je veux dire sans but.
C’est mon préféré. Une fois sur le vélo, je commence à pédaler et je laisse mon cheval aller à sa guise.
Je commence par me hisser sur les hauteurs de la ville en mode doux. Le mode doux, c’est quand j’utilise tous les pignons et quand je regarde par les fenêtres si quelqu’un m’observe grimper. La ville dort encore après l’orage de la nuit. Le sommeil doit être réparateur de canicule?
Puis au parcours sportif (sans sportifs), je rejoins la D36 au sortir de Leimbach. Vers où aller? Je roule sur le goudron cherchant une occasion…
Je choisis le plan Croix Rouge qui n’est pas toujours aussi roulant
A la cote 455, Croix Rouge! Je prends la Croix Rouge faisant semblant d’oublier que c’est peu roulant. La Croix Rouge monte au col de Teufelsgrund mais le premier kilomètre est un champ de cailloux. Non compatible dirait l’ami Pierre Brunner qui fête ses 300.000 visiteurs uniques.
Le chalet Baumann attend ses randonneurs
Et après? le chalet Baumann est une suite logique. Je lis la prose du carnet de bord du chalet « j’ai dormi là, votre fille est une sacrée gourgandine ». Le Club devrait surveiller ses installations. J’admire la mécanique du barbecue montée sur roulement à billes…
Puis je poursuis jusqu’à la Vierge des Bûcherons.
Même pas effarouchée!
Au chalet du Hochburg, je prends l’interminable sentier du Kohlerberg qui débouche dans les lacets de Rammermatt
Cinq kilomètres de descente depuis le chalet du Hochburg par le chemin forestier du KaltenbachLaisser la fendeuse sans surveillance n’est pas indiqué
Je remonte à Rammersmatt et à la ferme je prends le sentier botanique.
L’antenne Free de Bourbach-le-Bas n’attend plus qu’à être mise sur pied. Free met les bouchées doubles car l’ARCEP a trouvé que Free abuse de l’itinérance fournie par les relais d’Orange.
Descente au barrage-retenue de Michelbach.
Les Jardins Autonomes Liber-Terre sont installés sur le chemin du château d’eau de Guewenheim