
Ce n’est encore qu’une fiction.
Et pourtant, nous les cyclos du dimanche voici bien dix ans qu’en juillet et août on part tôt le matin faire du vélo pour éviter les fortes chaleur. Nous ne sommes pas des compétiteurs, c’est vrai, et nos organismes vieillissants ne sont plus si performants pour résister à la température.
Selon les prévisions du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (Giec), la température va augmenter de 2°C en France d’ici à 2040, et en 2055, il ne sera pas rare d’avoir des températures frôlant les 50°C sur la moitié sud de l’Hexagone, notamment autour des Pyrénées, des Alpes et en Occitanie. Autant de lieux emblématiques des parcours de la Grande Boucle depuis un siècle. La situation, déjà préoccupante, va continuer de s’aggraver. (France Info)
Pourtant le gros du peloton est déjà équipé d’un capteur de température corporelle pour mesurer les effets de la météo sur le corps des champions.
Je ne serai plus là pour le voir, mais si d’éminents spécialistes se penchent sur le phénomène, ce n’est pas pour rien. En 2040, faudra t-il adjoindre une circulation extra-corporelle aux coureurs avec un refroidisseur intégré?
Mais auront-ils seulement encore des spectateurs sur le bord des routes capables de rester des heures durant sous la canicule?
On peut aussi imaginer que les hommes mutants qui font actuellement les têtes de peloton grâce à l’injection de sang hyper-oxygéné bénéficient d’hématies auto-refroidissantes grâce aux progrès de la médecine du sport.
