Je respire, tu respires, nous respirons

vélomaxou-traitement du vignoble
Thann

Avec le printemps, les traitements agricoles reprennent.

Les produits phytosanitaires ne sont pas inoffensifs.

Le premier d’entre-eux étant constitué des pesticides.

Les pesticides, outre qu’ils se propagent dans l’eau et dans les
terres, se propagent aussi dans l’air.

L’air que nous respirons.

« Pendant l’épandage et suivant les conditions
météorologiques et les modes d’applications, de
25 % à 75 % des pesticides ne se déposent
pas sur les zones traitées, ce taux pouvant
même atteindre 90 % sur des sols humides. »
(source GREPPES)

Les agriculteurs sont les premiers à devoir
se protéger de ces produits qu’ils répandent sur leurs cultures. Il
semble désormais avéré que les produits dispersés sur les cultures
induisent aussi des désordres cellulaires et neurologiques sur les
êtres humains dont la maladie de Parkinson.

Quid des cyclistes qui gambadent dans la campagne?

On n’en sait rien!

Bouchez vos narines et pressez sur les pédales!

Poutant il n’est pas rare de se retrouver dans le sillage d’un
épandage agricole malgré nous.

Il suffit d’un léger souffle pour que le nuage vaporisé par les
épandeurs arrive jusqu’à nos narines (puis nos poumons), notre
peau, nos muqueuses, nos yeux.

Des produits pas anodins.

Randonner dans le charmant vignoble d’Alsace présente aussi des
risques…comme dans la plaine où le maïs prédomine.

Les viticulteurs y utilisent insecticides, fongicides et herbicides comme le
Folpel, un fongicide anti mildiou.

La plupart de ces produits sont classés cancérogènes et en tous
cas toxiques.

masque Respro City

 

 

CO2 et vélo

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, CO2 et vélo

On nous parle de taxe carbone actuellement.

Ce qui va être taxé c’est le CO2 produit par la combustion des
hydrocarbures (charbon, fioul, gaz) qui ont mis des millions
d’années à être produits alors que le carbone rejeté par l’être
humain résulte des produits carbonés de notre alimentation cultivés
en quelques semaines comme les légumes ou élevés en quelques années
pour la viande.

Comme vous le savez, les cyclistes aussi produisent du dioxyde
de carbone (CO2) en roulant, plus exactement en brûlant nos
calories qui se combinent avec l’oxygène de l’air respiré.

Combien?

Un cycliste qui pèse 75kg et qui roule à 22.4km/h consomme 504
calories à l’heure.

Ces 504 calories produisent, outre l’énergie musculaire, environ
1/3 de CO2 soit 168 grammes rejeté dans l’atmosphère.

Soit 7,51 grammes de CO2 au km.

A comparer aux véhicules modernes qui consomment environ
140g de CO2 au km (en plus de la respiration des
occupants).

On peut continuer de pédaler sur nos vélos sans crainte
d’attenter à la planète et oublier vite « cette parenthèse
arithmétique » de Vélomaxou.

Bonne route!