Un beau voyage vosgien

La plaine d’Alsace vue depuis le Grand Ballon des Vosges. S’il fait 27° dans la plaine, il ne fait que 17° en haut.

C’est le triptyque connu de ceux qui aiment la montagne vosgienne à vélo.

Petit-Ballon, Platzerwasel, Grand-Ballon. Continuer à lire … « Un beau voyage vosgien »

Massif vosgien

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Massif vosgien

C’est une journée « coup de coeur ».

Enchaîner le col du Firstplan, puis le Petit-Ballon, puis le col
du Platzerwasel, c’est déjà une belle préparation à la montagne
alpine.

Journée ensoleillée sans nuage.

Temps idéal pour partir tôt.

Pour nous, partir tôt c’est 7h45.

19°C en quittant Mulhouse.

Direction Osenbach, puis le col du Firstplan.

Avalé sans presque le remarquer.

A Wasserbourg, on fait le plein des bidons entamés devant la
mairie.

On a de l’ombre pour affronter le début de la montée au
Petit-Ballon.

Route étroite obligeant à contrôler le cap lorsqu’on est doublés
par les voitures.

Evidemment, quand on connait l’itinéraire, cela aide à employer
les bons braquets.

Savoir en garder pour la fin!

Les derniers méandres à découverts nous offrent un vent d’ouest
agréable et un splendide panorama sur les Vosges.

La température oscille entre 30 et 32°C.

On se couvre dans la descente jusquà Sondernach. Attention aux
gravillons!

Puis on « attaque » le Platzerwasel.

Col assez mythique ici dans le Vosges.

La fatigue et la chaleur aidant, on l’ascensionne plus
difficilement.

D’autant que le goudron fond et que se forment de curieuses
petites bulles qui éclatent à notre passage.

Puis, il faudra affronter les travaux de réfection de la route à
hauteur du Breifirst.

Nos vélos se plantent carrément dans les gravillons, les pneus
se chargent de graviers à chaque tour de roue au point qu’on ne
peut plus avancer!…

Enfin, la route des Crêtes!

Toujours aussi empruntée en cette période de vacances.

Après le Markstein, la montée au Grand-Ballon ne sera plus
qu’une formalité.

138km, 2175m.

moy19.2

 

Petit Ballon deviendra grand

2 mai, une belle balade en projet entre amis.

Au programme, Osenbach, Firstplan, Petit Ballon,
Plaetzerwaesel!..

Après un Firtsplan grimpé dans l’allégresse et sans trop entamer
notre capital physique, on prendra soin de se couvrir dans la
descente ombragée vers Wasserbourg.

Le beau temps nous attend à Wasserbourg: tout s’annonce donc
très bien pour entamer cette ascension du Petit Ballon.

Ceux qui n’ont jamais monté au Petit Ballon par Wasserbourg sont
toujours surpris par la rigueur de la pente dès la traversée du
village…combien? 10, 12, 13%,…?

Personnellement, je monte avec un 32×27 à 7km/h environ qui me
procure le confort attendu du point de vue cardio-vasculaire, sans
dépasser 160 pulsations.

Après un premier méandre à la sortie du village, la montée le
long du bois de sapin nous offre un beau panorama et déjà
Wasserbourg est en contrebas.

Quelques faux plats nous permettent de reprendre souffle et
quelques dents…

On prend soin de s’aligner sur le bas coté car les premiers
promeneurs motorisés nous dépassent avec une relative attention
pour ne pas nuire à notre effort. Merci à eux!

C’est à l’auberge du Ried que nous nous rassemblons avant
d’entamer la suite de la pente.

Après le Ried, le Petit Ballon (1267m), vierge de ses bois,
apparait dans toute sa splendeur et sa végétation décharnée qui
rappelle le sud. Il nous révèle encore de jolis méandres ainsi que
la ferme auberge Kahlenwasen, tout là-haut, dont le parking est
déjà fort pourvu en véhicules. Sont-ce des commensaux déjà attablés
autour d’un repas marcaire ou des marcheurs? On ne le sait
pas…

C’est après cette auberge que les premiers coups de tonnerre
retentissent dans la vallée sur le coup de 12h15.

On pressera le pas jusqu’à Rothenbrunnen pour déjeuner alors que
des nuages menaçants envahissent le massif du coté de la
Schlucht.

On hésitera à reprendre la route après le repas – consistant
le repas, comme on l’imagine!
– tellement le temps est dégradé
et qu’une pluie copieuse dévale la pente.

Tous les vêtements de fortune sont les bienvenus pour aborder la
descente vers Sondernach. L’aubergiste me fera don de sacs
plastique pour isoler mes pieds de l’eau.

Il faut dire que la température est passée de 22° à 7°C entre
12h et 14h!

Descendre à petite vitesse! Et lâcher les freins l’un après
l’autre pour évacuer les scories qui encombrent les patins!

C’est dans un nuage de brume que disparaissent l’une après
l’autre nos silhouettes.

Transis de froid et trempés, il faudra se rendre à l’évidence
une fois rendu à Sondernach: monter le Plaetzerwaesel est hors de
nos forces avec nos jambes tétanisées; d’autant que le temps est
complètement bouché là-haut.

On rentrera donc par la vallée de Munster alors que Colmar au
loin semble aussi dans la grisaille…

On obliquera donc par la route des Cinq Chateaux une fois
arrivés à Saint-Gilles.

Une route qui, par expérience, n’est pas aussi facile qu’on veut
bien le dire, tant la fin des bosses tarde à venir avant la
descente sur Husseren.

C’est en arrivant à Husseren qu’on découvrira une plaine
d’Alsace enveloppée dans une brume nappée de grosses flaques.

Il ne restait plus qu’à rejoindre Mulhouse et à préparer des
grandes lessives!

Non sans s’offrir une crevaison à l’entrée de Wittenheim. A la
roue arrière, comme il se doit!

18.8km/h -2000 de dénivelée – 126km et beaucoup de courage et de
bonheur.

La neige est encore là…

Non, on ne pourra pas emprunter la route des crêtes après le
Markstein pendant encore plusieurs semaines.

La neige dure et verglacée y est balayée par des vents violents
venus de l’Est.

Pourtant demain, c’est le printemps!

Seuls quelques fondeurs s’aventurent dans les congères jusqu’à
Breitfirst au carrefour de Sondernach.

Avec de belles images à rapporter.