C’est un concept.
Imaginer une ville à 30 km/h repose sur un postulat et aussi sur
la volonté des hommes politiques qui gouvernent la ville.
Certaines villes s’y essaient avec de plus ou
moins grandes réticences des automobilistes…et des commerçants
qui considèrent que la ville est d’abord faite pour la voiture.
Strasbourg en a fait les frais récemment avec son vote par
correspondance où les habitants ont refusé à 55% l’extension du 30
à toute la ville.
« Il est un vrai défi pour une ville que de faire cohabiter
ensemble tous les modes de déplacements en tenant compte des enjeux
de santé, de sécurité, d’économie et d’environnement. Or, le code
de la route n’était pas adapté à l’environnement urbain. Il s’est
essentiellement construit pour et autour de l’automobile car la
fonction circulation motorisée était la référence. Mais à la suite
de la démarche « Code de la rue » et de l’introduction de nouveaux
outils réglementaires en 2008 et 2010 tels que le principe général
de prudence – le respect du plus faible par le plus fort -, la
création de zones de rencontre, la généralisation des rues à
double-sens pour les cyclistes et l’élargissement de la protection
des piétons, les villes peuvent évoluer vers un nouveau partage de
l’espace public. »
Les militants du déplacement en mode doux en ville trouveront
ici tout l’argumentaire de la ville
30.
De quoi remettre en cause les idées reçues: une ville
30 ferait passer la vitesse moyenne des voitures sur 1 km de
18,9 km/h à…17,3!

