La femme fatale

En 1900, la femme et son vélo illustrent les gazettes et les
allégories y sont nombreuses.

Derrière ce mythe de la femme libérée dans l’attente de son
amant se cachent plutôt les fantasmes masculins de l’époque.

On ne saurait bien évidemment en tirer une conclusion hâtive et
dire que rien n’a changé aujourd’hui…Chacun sera juge de ses
propres expériences.

Admirons donc cette coiffe très chic qui devait faire bonne
prise au vent dans la plaine d’Alsace!

Gare à la robe dans les rayons!

Admirons aussi la merveille de cette mécanique ciselée, je
parle de la bicyclette
, ses cales-pieds, son frein arrière sur
le moyen et la petite sacoche en cuir dans l’angle du cadre…

Et jetons un oeil sur ce phare à acétylène et la trompette en
tire bouchon capable de réveiller un corps de garde à la moindre
pression.

Une pure merveille!

 

Rencontre de culs blancs

Une sortie comme une autre, pourrait-on dire.

Et pourtant, le vélo nous réserve toujours quelques découvertes
inattendues.

Personne aujourd’hui ne se hasardait à « trop tirer » devant tant
le vent de Nord y était fort.

Ce qui laissait le temps, camouflé à l’arrière, d’observer des
ombres portées de cyclistes arc-boutés sur leur bécane.

Non loin de l’autoroute, après Battenheim, on pouvait voir des
chevreuils perdus dans l’immensité de la plaine et dont l’un deux
nous montrait son petit cul blanc.

De passage à Petit-Landau, on apprend que cette chapelle à la
Vierge a été construite par la famille Hoefferlin en 1852 en
mémoire d’un accident hippomobile.

Comme quoi, la route était déjà meurtrière à cette époque.