Voila ce qui arrive quand on fait trop de vélo: on en veut
toujours un peu plus, on fait le difficile, le parcours est nul, on
l’a déjà fait, mais pourquoi on rame comme ça? est-ce que j’ai
encore des pignons au frigo?…, et na, et na, et na!
Tout est nul!
Pourtant, il fallait quand même les faire les 105 km avec 1300m
de dénivellée, aller à Soultzmatt avec un vent de nord qui vous
cassait les pattes, grimper le Firstplan avec la pluie en se
demandant si on verrait enfin le bout de la côte, la descente
emmitouflé dans l’imper en jouant avec les grains de céréales
coincés dans les dents pour passer le temps.
Et se repayer la route des « cinq chateaux » qui mène à
Husseren…une route sans âme, infâme, qui vous plombe le vélo, qui
vous scotche si vous ne relancez pas à chaque virage et dont on
compte et recompte les km pour savoir quand le bout va
arriver!..
Bon, finalement notre parcours « bof », pas top, il était quand
même bien pour ce 25 août médiocre qui nous a offert un vent de sud
pour le retour comme un maléfice et même qu’on a du s’accrocher au
guidon, serrer les dents et presser sur nos guiboles flageolantes
pour rentrer dans les délais en tenant un « petit 25 » vent debout
avec Jean et Gaston.
Gaston avait raison: « on n’a pas vu beaucoup de vélos,
aujourd’hui! »
C’était pas le jour.
Jeudi, on fera mieux!
Bonne nuit!


Bon courage pour la suite !
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