Maxou fait la foire

La foire éco-bio de Colmar vient de se terminer.

L’occasion pour Vélomaxou d’y jeter un oeil de
cyclo-éco-citoyen.

La foire de Colmar a ses habitués; mais elle conquiert chaque
année de nouveaux adeptes de produits bio et de solutions
domestiques respectueuses de la planète.

Allons-y!

Le vélo cargo du CADRes Mulhouse nous attendait à
l’entrée de la foire.

Attention! cet engin demande un apprentissage car la tenue de
route et de l’équilibre sont plus que délicats…

En revanche le triporteur du CADRes Colmar était plus
sécurisant: avec ses trois roues, il n’y a que dans les virages que
le tri-cycliste est désappointé du fait que l’engin ne penche
pas…

Les professionnels de la route allaient rehausser le ton.

Avec la société Bike in the City qui avait amené ses
vélos cargos.

De beaux engins destinés à la livraison de colis à Mulhouse et
peut-être bientôt à Colmar.

Un van volumineux attelé à un vélo à assistance
musclé…

…et une remorque Cinelli en aluminium de belle facture…non,
il n’y a pas de glaces à l’intérieur…

Le shopper Andersen pour faire les courses
a attiré l’attention des visiteurs du CADRes; cette petite remorque
est aisée pour faire ses courses à pied puis peut-être attelée à
votre vélo.

Avec en plus un sac isotherme!

Un peu d’amusement pour les enfants avec ce manège écologique:
c’est papa qui doit pédaler pour amuser les enfants…ou
maman?

On s’attardera sur cette maison en paille…

…sur ces toilettes sèches…

…et enfin sur cette boite à ver pour transformer vos ordures
ménagères en compost…beurk! (livrée avec les
vers à l’intérieur)

Maxou a failli craquer pour ce Brampton prêt à partir…après
s’être déplié

Sortie en Forêt Noire

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Sortie en Forêt Noire

vélomaxou

Revenons sur notre sortie en Forêt Noire de dimanche 16
mai.

En fait, on se mettra « en jambes » pendant 38 km au départ de
Hausen non loin de Breisach.

Le massif au loin est menaçant.

Une première averse nous forcera à marquer une pause tandis que
les vététistes des environs forcent le pas pour rentrer chez
eux.

Les allemands ont le culte du vélo.

On le sait.

On croise des familles avec petits et grands sur des vélos.

Les touts petits dans des remorques.

A Waldkirch, la route vient d’être fraîchement inondée par un
orage.

La montée vers Kandel commence dès la sortie de Waldkirch.

On hésite un peu, vu l’heure tardive: il est déjà 16heures
passé…

La montée est régulière jusqu’à la fin des alpages au
Gasthof Altersbach avec 6 à 7% de pente (notre cliché).

Puis, nous entrons dans la forêt.

Un jeune vététiste nous dépasse…

Puis, alors qu’il semble marquer le pas, nous le rattrapons.

Nous ferons quelques centaines de mètres devant lui avant une
portion terriblement difficile: tous les pignons sont mis à
contribution, la pente est droite…

Personne ne met pied à terre, hélas!…il faut donc s’accrocher
au guidon…et prendre notre mal en patience.

D’interminables méandres apparaîssent au dessus de notre tête
entre les grands arbres et aucun signe de l’atteinte du sommet
n’est en vue.

C’est démoralisant pour ceux qui découvrent l’itinéraire une
première fois.

Avec une bonne dose de moral, on arrivera, enfin sur cette
chaume brumeuse d’où l’on perçoit une vue d’ensemble du massif et
ses grandes éoliennes.

Près de nous, la cloche de la chapelle sonne 18 heures.

Retour glacial jusque dans la vallée alors que la montagne est
déjà désertée et que les derniers parapentistes ont pris leur
envol.