Roselyne dans les buts –
Maxi
Dans le magma odieux du sport professionnel, voila que les
politiques s’en mêlent.
Quel bonheur!
C’est du pain béni pour tous ceux qui aiment dénoncer le sport
spectacle et ses connexions avec le monde politique et le monde de
l’argent.
Parmi les grandes messes planétaires de la compétition, la
mésaventure qui affecte l’équipe de foot-ball française rejoint le
palmarès des tartufferies en tous genres.
Mais on aurait tort d’incriminer le seul foot-ball
professionnel, le cyclisme n’est pas en reste.
Souvenons-nous que les coureurs cyclistes professionnels savent
aussi faire grève lorsque les
conditions de travail sont jugées trop épuisantes.
Qui pourrait les en blâmer?
Les travailleurs du sport ont, eux-aussi, bien le droit de
défendre leur bifteck!
On oublie trop qu’ils font un métier.
Tout le reste, les bienfaits de la culture physique,
l’exemplarité pour les plus jeunes, le goût du jeu ne sont plus que
des alibis lointains.

