Depuis que l’Equipe de France de foot-ball a perdu la partie en
Afrique du Sud, les politiques français n’ont de cesse de vouloir
reprendre la main.
C’est un peu comme si l’Hôpital se moquait de la Charité.
Peut-on nous dire en quoi le monde politique serait plus
qualifié à délivrer des cartons rouges aux joueurs que les arbitres
eux-mêmes?
A force de stigmatiser le sport-spectacle professionnel, en
exaltant les valeurs du nationalisme et de la Patrie bafouées par
des « caïds immatures » (Roselyne Bachelot, ministre des
sports), on va bientôt croire que nos hommes (et femmes)
politiques sont exempts de reproches; eux qui traînent des gamelles
pas très ragoûtantes sur leurs émoluments et leur train de vie en
pleine crise sociale et économique.
Alors que ces footeux désemparés et friqués vont rentrer en
France demain au Bourget (pourquoi au Bourget?) sous les
quolibets de la vox populi, on pourrait aussi se demander comment
ils sont devenus rois de ce sport business?
Souvenons-nous quand même qu’un joueur international comme
Ribéry encaisse 10 millions d’euros par an.
Celui-là au moins n’aura pas besoin de défiler pour sa
retraite demain.

ELLE AURAIT DU PRECISEZ DE QUI ELLE PARLAIT c’ aurait ete plus sympa pour nous , c’ est les avocats de la fff qui se frottent les mains en ce moment ,
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