« Je me sens comme un catholique peu pratiquant vis-à-vis du
vélo. »
Nicolas Vanbremeersch nous fait partager sa vision parisienne du
vélo sur son blog Meilcour.
Etude sociologique intéressante où il identifie quatre époques
de pratiques vélocipédiques.
– la phase pré-Vélib des militants
– la phase Vélib
– la phase fixies et ses geeks
– l’ère post-fixies
Entre-nous, le phénomène Vélib marque une peu le pas
partout: lourd à manier, pas là où on en a besoin,…
Sans parler de l’extraordinaire entreprise de démolition dont
sont victimes ces vélos!… (voir le site Véli-Pourri).
Il s’agit évidemment de vélo urbain et péri-urbain.
C’est certainement dans ce domaine du déplacement urbain qu’on
peut s’attendre aux plus grandes évolutions comportementales de nos
concitoyens.
Si la pratique du vélo obéit à des stimulus dus au marketing des
marques, il n’en demeure pas moins vrai que les utilisateurs
eux-mêmes sont capables d’impulser des modes.
Finalement, les constructeurs n’ont su imposer qu’une vision
ringarde du vélo ces derniers temps: celle du vélo tous terrains
(VTT) (la moitié des ventes en
France), le vélo « char d’assaut », sans élégance, à
l’image d’une société brutale.
Oui, le VTT tel qu’on l’a promu, c’est la version deux roues du
« 4×4 ».
Le fixies n’est pas encore arrivé en ville.
Avec son pignon fixe, dépouillé de tout, il a peu de chance de
prospérer puisqu’il est, par définition, hors règles.
En revanche, c’est vrai qu’on ressort les vieux vélos, les
routiers d’antan, Motobécane et autres Peugeot.![](https://i0.wp.com/velomaxou.com/wp-content/uploads/2010/09/faire-du-velo-a-petit-prix.jpg)
Ils sont destinés souvent à reprendre corps avec la rue…avant
de découvrir le confort technologique d’un vrai « city-bike ».