Alors comme ça, on voudrait nous faire travailler jusqu’à 67 ans
« sans des côtes »?
Et si les cyclistes se mettaient, eux aussi, en grève? avec
barrages des routes et interdiction de grimper le Platzerwasel?
Une grève destinée à faire plier tous les empêcheurs de cycler
en rond, en long et en hauteur?
Bien sûr, il y en aura toujours pour délèguer leur pouvoir de
cycler par procuration, ceux qui refuseront d’abandonner leurs
vélos, tous ces intempérants du Grand-Ballon ou même du Hundsrück,
qui pour rien au monde, ne voudront abandonner leur bécane le temps
d’une manifestation de protestation en faveur du temps libre.
Ceux- là se feront représenter par les cyclos des villes,
chômeurs désargentés, facteurs sans sacoches et autres papys d’Aldi
en mal de courses.
Coursiers des villes et des champs, unissez-vous et défendez vos
retraites et vos vélos!

