Parcours forestier de Habsheim à Niffer.
Au retour, on est à prendre avec des pincettes.
Tout est boueux.
Pantalon, imperméable, sac à dos, sur-chaussures, casque, lunettes, appareil photo et le vélo, tout est de la même couleur et d’une imprégnation surprenante.
Le néophyte que je suis pense à ces combats de boue qu’on voit dans les films.
Mais c’était ce matin le prix à payer pour voir la forêt de l’intérieur, là où les routiers ne vont pas.
Oui, certes le temps ne s’y prêtait guère: sol détrempé, ornières boueuses, flaques multiples. En revanche, le froid nous est insensible, on n’a pas le temps de se refroidir.
La machine à muscles est sollicitée en permanence et la forêt nous épargne le vent froid du nord.
Le paysage?
Furtif! il faut suivre le train et surtout regarder là où on met les roues…
Pour les photos, il faut préparer son coup à l’avance. Les paysages de neige sont beaux mais pas simples à fixer sur l’objectif; le temps d’aller chercher l’appareil au fond de son sac, tout le monde est déjà loin.
Le plus étonnant sont ces étroits chemins « single » où l’on ne passe qu’un seul à la fois.
Mais quelle belle découverte que tous ces chemins ignorés et même parfois des édifices insoupçonnés en pleine forêt, une grande station de pompage de la ville de Mulhouse et même des piles de pont abandonnées (je ne les retrouve pas sur Google Maps) .
Une bien belle balade tonifiante!
Avec en prime ce modeste rush de vidéo…
De mémoire, le parcours ressemble à ça…
velomaxou 