
Le Mont-Saint-Michel, ce chef- d’œuvre mondial, fait l’objet de travaux de désensablement qui lui rendront sa beauté originelle.
Seulement, si les voitures vont être repoussées de 2km vers les terres, ce qui est tant mieux, le maire n’entend pas non plus laisser s’approcher les vélos.
Peut-être de crainte que des vélo-campeurs pouilleux ne viennent s’installer avec leurs tentes au pied des remparts de la forteresse?
Toujours est-il que l’affaire fait grand bruit dans le landerneau et que la FUB et la FFCT se sont fendues d’une lettre de protestation au maire et au préfet de Région.
Vélocité menace même d’en référer à la Communauté Européenne qui tient les cordons de la bourse.
Peut-être faudra t-il une vélorution cet été pour donner un coup de pouce à la résolution de cette affaire?

J’y suis passé à Noël, et je dois dire que j’ai été sidéré par ce que j’ai vu :
Des bus diesel polluants, avec deux moteurs car ils roulent dans les deux sens, avec deux cabines de pilotage. Impossible de faire demi-tour devant le Mont.
La passerelle n’est absolument pas prévu pour pouvoir rouler à vélo. Ceux-ci sont à laisser sur le parking avec les voitures.
Pas de chiens autorisés à bord des bus, c’est donc à pied que vous devez aller si vous avez un compagnon à quatre pattes…
Pour les handicapés, c’est sur une plateforme ouverte au niveau du bus, il ne faut pas qu’il fasse trop froid.
Bref, un de me plus beaux souvenirs, c’est l’arrivée au château de Chambord, tout au pied, à vélo.
Pour le Mont Saint Michel, c’est raté, cassé le joujou.
Un endroit qui est en train de perdre son âme, dommage !
J’aimeJ’aime