Juillet semble vouloir être pluvieux. Comme juin.
Cela ne doit pas pour autant nous dissuader de prendre notre vélo.
Les plus courageux se lancent parfois à l’aventure sans équipements adaptés.
Évidemment le minimum est d’avoir un imperméable étanche.
Pas un coupe-vent!

Car si l’on doit rouler plusieurs heures sous la pluie, mieux vaut s’aménager un espace de confort entre la pluie et nous.
Même sans garde-boue, on pourra rouler à condition que l’imperméable protège bien son dos …et surtout le bas du dos.
Certains imperméables permettent de coincer l’extrémité dorsale sous la selle.
Restent la tête et les jambes.
Pour la tête, revêtir un sous casque en conservant bien sûr le casque; les capuches ne sont guère adaptées aux cyclo-randonneurs mais plutôt aux cyclo-campeurs…et surtout disposer de lunettes vous protégeant de l’eau et des projections.
Pour les mains, les gants restent indispensables. Même mouillés, ils vous protègent en cas de chute.
Pour les jambes, si on a pris soin d’emporter des jambières, mieux vaut les enfiler: elles seront mouillées rapidement mais sur de longues distances elles protègeront vos muscles du froid.
Pour les pieds, il est agréable de les garder au sec et d’éviter la macération dans l’eau qui sous la pression arrivera à pénétrer dans la chaussure tôt ou tard.
Les chaussettes SEALSKINZ sont étanches mais chères…
Il reste le système D: des sacs plastique sur la chaussette qui garderont vos pieds au sec et vous isoleront du froid.
L’avantage du sac plastique c’est qu’on peut toujours en emporter sur soi ou en emprunter à un commerçant compatissant…
Avec des sur-chaussures par dessus, vous serez très élégant.
Il reste que la conduite d’un vélo sous la pluie demande davantage de vigilance sur l’état du sol, sur l’adhérence, sur le freinage…et sur la visibilité.
Il est indispensable de porter des vêtements visibles de loin pour être vu.
Pas de vêtements sombres!
De nuit et en cas de conditions difficiles, le code de la route impose le port du gilet normalisé EN1150 hors agglomération.
Si votre vélo est équipé de lampes, penser à vous signaler sur les grands axes; un automobiliste ne s’attend pas forcément à rencontrer un cycliste roulant sous la pluie. (voir mon article s’éclairer à vélo) et (voir et être vu la nuit)
Il faut donc anticiper vos manœuvres…et se garder d’approcher trop près ceux qui vous précèdent.
Si vous avez un itinéraire à suivre, le plan sera en évidence sous un plastique étanche comme la plupart des sacs de guidon en possèdent.
Pensez aussi à boire et à nourrir vos muscles en glucose pour lutter contre le froid.
Si la pluie vous surprend avant le départ, il vous reste la solution de ne pas partir si vous manquez de détermination.


Tres interessant ton article
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Oui! c’est stylé quand même.Favorable vraiment en période de pluie.Je vous suggère aussi des vêtements de pluie dans http://www.lecyclo.com/produits/confort/vetements/contre-la-pluie-a-velo.html que j’ai découvert récemment.Merci
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