Signe des temps, on voit de plus en plus de cyclistes rouler seuls.
On pourra objecter que l’apanage du cycliste, c’est justement de pouvoir choisir contrairement aux sports d’équipe.
D’ailleurs nombre de cyclistes roulent tantôt avec leur club et tantôt seuls.
Mais la tendance observée penche néanmoins en faveur d’une pratique solitaire, surtout depuis l’avènement du VTT qui ouvre un champ nouveau pour pédaler sur des itinéraires jalonnés.
Je roule en club
Se plier à la règle commune!
Si le club présente de nombreux avantages comme celui d’instiller de la camaraderie, de proposer des balades conviviales et de vous concocter des itinéraires adaptés, en revanche, il faut se plier à des contraintes.
Des horaires fixes obligeant à se rendre au point de rendez-vous, des parcours pas toujours à votre goût et…des équipes parfois peu homogènes qui vont vous obliger soit à attendre les retardataires soit à mettre le turbo alors que vous préférez admirer le paysage. Sans parler des comportements dangereux sur la route de certaines sorties et que vous souhaitez éviter!
Mais les clubs en perte d’adhérents sont obligés de réagir…ils font de gros efforts en direction des jeunes, des féminines pour proposer des formules « clés en mains » adaptées aux attentes sans pour autant toujours atteindre le succès escompté.
Bref, la formule club est un savant mélange d’ingrédients qui doit recueillir l’adhésion commune, faute de quoi, on sera déçu.
Je roule seul
Vous êtes votre seul maître à bord!
Est-ce uniquement l’expression d’un individualisme égoïste?
Ou plus simplement la complexité de la vie active qui vous détourne des activités collectives?
Oui, des déçus du vélo en club, on en rencontre…des cyclos abandonnés à mi-parcours ou d’autres qui préfèrent renoncer devant la difficulté de l’itinéraire proposé…sans parler des inconditionnels « du tout à droite » qui veulent jouer du gros braquet chaque dimanche pour être à l’heure à l’apéro…ou qui véhiculent une image élitiste de leur sport avec machine de compétition et tenues sponsorisées.
Ces déçus là souvent se réfugient dans une semi solitude avec un voisin de quartier de même trempe pour fonder une confrérie et rouler quand et où bon leur semble.
Il est vrai que le phénomène des sorties inopinées s’est amplifié grâce à la SMSitude qui vous met en relation instantanément avec votre accompagnateur potentiel dès qu’un rayon de soleil pointe!
Bon, ne tournons pas autour du pot, on le sait: dans les clubs, 10 à 20% des licenciés sont des adeptes réguliers des sorties collectives…et le reste que fait-il?
…Le reste ? soit le vélo est rangé jusqu’à l’année suivante, soit on roule en solitaire, en prenant soin de varier ses itinéraires à son gré et de faire une pause là où bon nous semble.
Alors vélo en club ou vélo tout seul, c’est à vous de choisir…
Quand on roule seul, on est sur de ne pas rouler en mauvaise compagnie . . . quoi que !
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Oui, tu as raison; on fait parfois la rencontre avec soi-même!
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moi cycliste,je ne serai pas hypocrite,moi cycliste je peux rouler en club,moi cycliste je peux rouler tout seul…
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