Je dédie cet article à mon compagnon de route qui piaffe d’impatience de pouvoir reprendre son vélo dans quelques semaines.

La solitude n’est pas forcément triste.
A l’abri du tohu-bohu de l’agglomération, on retrouve le calme des pentes silencieuses le long des collines sous-vosgiennes, une demi-pénombre apaisante sous les frondaisons et les merles presque surpris qu’un quidam impromptu ose troubler leur quiétude.
Je passe.
En douce, retenant mon souffle.
Sans trop déranger ce petit monde animal.

