Armstrong quand tu broies du noir…


cliché vélomaxou

Armstrong quand tu broies du noir…je me fends la poire.

Mon toubib avait de grands doutes.

Depuis l’origine, il comprenait mal comment Armstrong sortant d’une chimiothérapie pouvait devenir une aussi grande vedette du cyclisme…

Non, ça ne me fait pas rire de voir cette perversion du monde cycliste éclater en pleine lumière après tant de dénégations maladroites des uns et des autres.

Depuis l’affaire du coureur dopé à l’insu de son plein gré, le cyclisme professionnel n’en finit pas de se discréditer à travers ses mensonges grâce en particulier à la compromission des instances sportives et à la servilité des médias. A commencer par tous ces chroniqueurs dont le métier est d’en vivre.

Se peut-il pour autant que le stratagème du dopage touche à sa fin avec la destitution d’Armstrong?

Certainement pas!

Les moyens modernes de dopage alliés aux énormes enjeux financiers de la compétition professionnelle font que la triche n’est pas prête de s’arrêter.

Les sponsors?

Oui, certains comme Festina ou Rabobank se sont retirés, mais d’autres viendront à la place alimenter le système.

Les supporters?

Ils supportent.

Ils supportent assez bien l’assaut des instances de contrôle et refusent pour la plupart l’évidence.

Que leur faut-il de plus?…

On se le demande.

Cette fascination pour ce cyclisme de foire leur suffit à évacuer d’un revers toutes les vertus du sport, le courage, l’honnêteté, l’exaltation de soi,…

Armstrong s’est-il dopé à l’insu de notre plein gré?

Peu importe; même dopé, il reste un grand champion dans leur cœur.

Jusqu’à Michel Drücker, ce cycliste du dimanche que les mamies aimeraient pour gendre, qui vient à chaud au journal de 20 heures dire tout le bien qu’il pense de son ami Armstrong.

Le monde du cyclisme professionnel me donne vraiment la nausée.

Une réflexion sur « Armstrong quand tu broies du noir… »

  1. Il faudrait vraiment arrêter cette grande mascarade qu’est devenu le Tour de France; je dis ça avec beaucoup de regrets car j’ai vibré dans ma jeunesse à regarder les étapes du Tour, bien que sans doute le problème du dopage se posait déjà , mais pas à ce point là tout de même.A mon avis le coche a été loupé en 1998, lors de l’affaire Festina; c’est là qu’il aurait fallu faire le ménage et arrêter cette année le Tour , pour vraiment marquer le coup. Au contraire cette année là , les instances du Tour de France , les médias et l’ensemble du monde cycliste ont tous fermé les yeux ; je me rappellerai toujours les commentaires d’un certain journaliste cette année là à l’arrivée du Tour à Paris disant  » Le tour s’est bien terminé tout de même avec un vainqueur Propre »au final »;connaissant le vainqueur, un certain « Pantani » il y a vraiment de quoi en rire ou plutôt en pleurer; heureusement le ridicule ne tue pas!

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