
J’ai le souvenir d’un temps ancien où le marketing balbutiant mettait la 2CV Citroën à 200.000 francs et la DS à 1000.000…
De un à cinq, c’était l’écart de prix entre l’entrée de gamme et le haut de gamme de la marque aux chevrons.

50 ans après, c’est le soir en feuilletant les catalogues des constructeurs de vélos qu’on découvre les nouveautés 2013.
En France, pas d’erreur, le vélo d’abord est tourné « loisir » et « sport ».
Pas question d’empiéter sur le marché de la bagnole.Dans le catalogue Mondovélo, le vélo urbain est relégué à la page 161.
Avouons-le, d’une page à l’autre, l’objet convoité est toujours bâti de la même façon.
Un cadre, deux roues, un guidon, un pédalier, une chaine, des freins, une suspension.
Voila sommairement comment se présente l’objet de nos rêves.
Beaucoup moins de différences entre la 2CV et la DS!
Pourtant l’écart de prix est le même: de 1 à 5
Ainsi dans la galaxie Mondovélo entre le premier, le Sensor GT, et le dernier de la gamme, le Spark 900 Premium de Scott, il y a 4,250 kg d’écart et une différence à l’achat de…5350 euros.

N’y a t-il pas une erreur?
Il semble que non.
Celui qui voudra s’offrir le Spark 900 devra donc payer 1 euro 25 chaque gramme économisé sur son beau vélo.

Au delà de l’anecdote, on m’objectera que la qualité des composants, la résistance ont un coût…qui fait monter le prix.
Mais quand même!
Cette banalisation du concept de nos vélos n’est-il pas le symptôme d’un manque d’imagination de nos designers et de notre incapacité à inventer le vélo de demain en inondant le marché de VTT dont l’un ressemble étrangement à l’autre?

Ils auraient tord de se gêner !
Il y a toujours des gogos pour acheter !
Pas vrai Maxou !
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