Pluie intense ce matin sur l’agglomération mulhousienne.
L’enchevêtrement de bagnoles paralyse la ville.
Les cyclistes se font rares et frôlent les façades pour s’abriter.
Avec le limogeage expéditif de la ministre de l’environnement Delphine Batho, que reste t-il du projet politique écologique du gouvernement de François Hollande?
On cherche…
Je cherche…
J’ai parcouru hier la Forêt Noire allemande et j’observe à chaque fois les toits nouveaux qui se couvrent de panneaux photovoltaïques à marche forcée.
En France, on en est encore à se demander si les socialistes vont se résoudre à fermer Fessenheim comme le programme politique du candidat Hollande le prévoyait…et coté panneaux photovoltaïques, reconnaissons-le, le marché est rompu: filière anéantie, clients éreintés par les arnaqueurs, réglementation durcie et dissuasive.
C’est dire si l’indécision règne au pouvoir.
A leur corps défendant, les socialistes qui n’ont rien d’écolos dans leurs traditions peuvent légitimement arguer que l’écologie politique en France ne représente rien dans l’opinion.
A peine 2%!
Eva Joly porteuse du programme écologiste a fait très exactement 2.31% au premier tour des Présidentielles de 2012.
Le rappeler est cruel, mais c’est ainsi.
Tous ceux qui croient dans le changement de notre modèle de consommation, de production, doivent donc tenter une nouvelle fois de rebâtir leur stratégie politique.
Les petits vélo-écologues en sont donc réduits aux victoires rapides et encore accessibles sur le terrain.

« Delphine tombe à l’eau. » Que reste-t-il ?
Du flot et jusqu’à quand ? Fin !
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