Ça pleut

Ça pleut.

Même le chat trouve le temps caca.

La mariée est en pleurs?

Mariage pluvieux, mariage heureux, disait-on.

On essaie de se consoler comme on peut; tant pis si la balade à VTT sur les chaumes vosgiennes est repoussée à plus tard.

En attendant, là où ça pleut aussi, c’est dans les boites à lettres.

Mon voisin ébéniste se désole; voila que le gouvernement lui inflige une…écotaxe. Comme pour les poids-lourds.

Je n’ai pas voulu le contredire ni entamer la légendaire réputation de l’artisan anti-tout, mais je me suis précipité sur le net en rentrant.

Et qu’est-ce que j’ai découvert?

Qu’il a raison!

Il existe effectivement une taxe sur le mobilier baptisée « écotaxe » (lire l’article sur Ouest-France); elle s’applique aux produits manufacturés et est mise en place pour financer le recyclage, elle est déterminée en fonction du poids du mobilier, 6,70 € pour un meuble entre 100 et 150 kg, 15 € pour un meuble de 250 à 300 kg.

Si l’on comprend aisément que le dispositif s’applique aux meubles bon marché vendus en grandes surfaces spécialisées et qui rejoignent rapidement les déchetteries, on s’étonne qu’il s’applique aussi à la commode Louis XV héritée de la grand-mère dès lors qu’on lui redonne une seconde jeunesse. A la commode, pas la grand-mère.

Mais ce qui fait rager encore davantage mon ébéniste de voisin, c’est la fameuse TVA qui va passer de 19.6 à 20% le 1er janvier prochain.

Bon, comme il pleut toujours, je vais mettre de l’ordre dans mes feuilles d’impôts.