Ils n’ont pas vocation à rester en France.
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est…Manuel Valls, notre ministre de l’intérieur en parlant des Roms.
Dans un formidable remake des années Sarkozy, voila notre ministre socialo qui emboite le pas du précédent gouvernement.
Il semble avoir raison Manuel Valls.
La preuve, 77% des Français l’approuvent.
Même l’ancien avocat général à la Cour d’Assises de Paris, Philippe Bilger, trouve que stigmatiser les Roms, ce n’est pas encore assez.
Pour tout dire les Roms nous font ch….
Ils sont incapables de vivre comme nous; donc, le mieux, c’est de les virer.
Avec des raisonnements comme ça, on pourrait aussi virer les cyclistes de nos routes.
Et pourquoi pas les écraser!
C’est en tout cas la thèse du roman de François Marchand (Cycle mortel chez Ecriture).
C’est dans le Point.fr qu’on trouve un spécimen de la pensée de ce romancier belliqueux…« En quelques années, le cycliste est devenu la terreur des trottoirs. Non seulement parce qu’un inlassable discours de propagande lui a inculqué l’idée que la ville est faite pour le vélo et que la bicyclette est l’avenir de l’homme. Mais surtout parce que, fort de cette conviction citoyenne, il n’a plus hésité à montrer le grossier visage qui se dissimule parfois derrière son sourire vert. »
Selon le journaliste du Point, Sébastien Le Fol, ce livre devrait comporter une mise en garde en bandeau « peut provoquer des accidents de la circulation volontaires ».
Notre société est ainsi faite d’un irrépressible besoin de rejeter l’autre au motif qu’il n’a pas les mêmes modes de vie que nous.
En février 2012, l’humoriste Bruno Gaccio s’était déjà attaqué aux cyclistes dans une chronique de France Inter d’une façon on ne peut plus abjecte.
Écraser un cycliste, voila une idée qui va dans l’air du temps.
On trouvera bien quelques esprits faibles pour prendre au mot ces excès de langage.
Après tout, n’a t-on pas trouvé un sénateur (Eric Doligé) qui voulait dézinguer Hollande et sa bande …à la Kalachnikov a ajouté Jean-Claude Guaudin le maire de Marseille?
C’est ce qu’on appelle le niveau zéro de la politique.

En sens, et avec toutes les restrictions d’usage, notre vaillant ministre de l’intérieur ne fait que rejoindre ces grands bienfaiteurs de la pensée unique et nombrilocentrique qu’ont été ses prédécesseurs Heinrich HORTEFEUX et Adolf GÉANT.
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