La France s’arrêtera le jour où il n’y aura plus de fonctionnaires.
Les fonctionnaires fonctionnent.
Je l’ai toujours pensé.
Il suffit qu’il y ait du grain à moudre.
Nous les cyclistes, on a de quoi être rassurés: des gens pensent pour nous. On n’a donc plus qu’à pédaler.
Je veux parler de tous ces gens qui œuvrent dans l’ombre, inlassablement, dans les cabinets départementaux ou de communautés de communes.
Oui, ils méritent notre reconnaissance.
On ne les entend pas, on ne les voit pas, on ne les connait pas…mais ils œuvrent et savent ce qui est bon pour le vélo.
Pédalons donc rassurés!
Nos deniers publics sont là pour étancher la soif des créateurs d’ouvrages en tous genres.
Car si le Haut-Rhin peut se targuer d’être le N°1 en France pour la création de giratoires, le Haut-Rhin construit aussi des pistes cyclables.
Parfois, un article bien rédigé parait dans la presse locale pour en attester.
Comme aujourd’hui où l’on apprend (DNA 9/2) de la part d’un certain Fabrice Krieger, directeur des services, que la communauté de communes de l’Essor du Rhin (sept communes), aménage un nouvel itinéraire en site propre représentant un investissement de 469200 euros financé à 80 % par le département.
Ce grand maillage de pistes pour vélos à raison d’un demi million d’euros dans le désert céréalier d’Alsace autour de Hirtzfelden est-il indispensable à l’essor du vélo?
Oui, assurément!
Les cyclistes n’ont pas à se poser la question, d’autres répondent à leur place.
Heureux cyclistes!
On sait malheureusement que ces ouvrages cyclables rapportés le long des départementales deviennent rapidement des bourbiers et des voies de desserte pour le monde agricole….comme sur ce cliché pris à Ruelisheim…
…ou comme ici à Ottmarsheim-Chalampé
Les maires ont le pouvoir de faire nettoyer ou de verbaliser.
On attend…
On peut attendre longtemps.
velomaxou 