Maitresse de poissons


Osenbach

Le parcours « bateau ».

Celui que tous les cyclos d’ici font par défaut.

Osenbach-Bannstein.

Dit comme ça, ça parle aux habitués.

Ce n’est même pas la peine d’en parler.Il n’y a que les cyclos « causeux », comme moi, qui trouvent encore à le dire.

En détaillant un peu: rejoindre Ensisheim, puis Ungersheim, puis Soultzmatt.

Enfin monter Osenbach et sa petite pente progressive, 3, 4 et 5%  quand le village apparait.

Les enfants dissimulent un fil de pêche dans la grande fontaine à mon arrivée; puis comme je semble inoffensif, ils reprennent leur jeu, pêcher les carpes et les poissons rouges. Celui qui est pris par l’ouïe se rebelle avant d’être détaché. Jeu cruel? peut-être. Mais on ne les entend pas crier, alors…

En général les bourreaux font leur possible pour rendre inaudibles les tortures.

Avec les poissons, un sonar pourrait peut-être enregistrer les infrasons de douleur?

Ces excès de sensiblerie m’indisposent, j’en conviens.

On devrait toujours mettre les poissons en garde: « poissons, si vous mordez l’hameçon, vous allez avoir très mal »…

Mais avant cela, il faudrait que la maman des poissons apprenne ses enfants à lire…

Maitresse de poissons.

B-A, BA feraient les petits poissons en lâchant des bulles dans la fontaine.

Descendre à Wintzfelden et remonter le col du Bannstein avant de rentrer par Guebwiller.

Combien l’a t-on fait dans un sens et dans l’autre?

Je ne compte pas.

76km et 480m

L’âge venant, on se félicite toujours de pouvoir le faire.

Pour l’heure, j’emmagasine de la route et je filme des perspectives comme je les aime.

Je ne filme plus les vélos, ils ne sont que les accessoires de mes vagabondages.

Pas de gloriole: je monte le Bannstein à 13 km/h, ce qui, convenons-en, est une allure d’escargot pour nombre de routiers.

Pourvu que ça dure cependant!

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