Je trace la route


Cartes Michelin antérieures à 1953

Tracer sa route avant de partir, c’est le propre des randonneurs et des voyageurs prévoyants.

Beaucoup préfèrent l’aventure et l’imprévu et aller au gré du vent ou de leur aspiration.

Ne parlons pas de ceux qui font le même parcours chaque jour…

Tracer sa route, c’est un peu répéter son voyage, tester des itinéraires, marquer des points de curiosité.

J’aime les cartes papier et tous ces improbables chemins qui relient les hameaux, les villages et qui convergent vers les capitales régionales.

Carte Michelin 1930

J’en ai même des très vieilles, celles où les autoroutes n’existaient pas encore, ni les véloroutes sur l’emprise des voies ferrées abandonnées.

Écrire sur une carte est pour moi un sacrilège.

Un trait de crayon tendre tout au plus pour une esquisse de ligne droite, rien que pour ensuite musarder à droite et à gauche avant d’atteindre la destination.

Tout cela est maintenant dépassé avec les GPS.

Si l’itinéraire est instantané avec ces machines électroniques, la poésie a disparu.

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