Timide éclaircie ce matin.
J’en profite.
J’ai été bien inspiré car cet après-midi, il pleut.
Au programme aujourd’hui, le barrage de Michelbach.
On ne le présente plus tant il est connu des randonneurs pédestres ou cyclistes.
Construit en 1982 pour desservir en eau potable l’agglomération mulhousienne, il est alimenté par la Doller et est situé à environ 25 km à l’ouest de Mulhouse.
J’emprunte donc la Doller pour m’y rendre.
J’ai du respect pour ce Street Art. Lorsque c’est fait correctement, ça a de la gueule.
Qu’on ne s’y trompe pas: ces images sont l’œuvre de Kems, un véritable artiste (voir le site de Kems)
Ci-dessous, graffiti du à Bezar
Je poursuis en longeant l’autoroute et son infernal balai de camions.
Les chevaux sont au casse-croûte.
Les vaches posent pour la photo.
Je suis sur le sentier des Bunkers.
C’est un truc à faire une autre fois. 14 ouvrages sont répertoriés sur ce sentier circulaire dessiné par la société d’histoire de la vallée de Masevaux.
Les Allemands en 14 avaient dressé un noeud de blockhaus sur la route de Belfort, on en trouve partout autour de nous.
Ci-dessous la présentation du circuit des bunkers de Télé Doller…
Je poursuis et j’aborde le lavoir du Dich. Il fait triste mine et mériterait qu’on le consolide.
Le lavoir du Dich construit avant la Révolution était encore en fonction en 1960.La grande lessive donnait lieu à une fête de la jeunesse, à des papotages, des cancans et des disputes pour avoir la place la plus en amont.
Non loin du grand giratoire de Burnhaupt, je m’engouffre dans la forêt pour rejoindre le barrage de Michelbach…
J’entreprends de le contourner. L’itinéraire fait 4 kilomètres.
Je grimpe à l’observatoire…puis je me remets en selle pour le retour.
J’évite les villages par jeu.
Voir sur le ban de Schweighouse le chêne de 300 ans après le km32.
L’abbaye de l’Oelenberg en impose toujours avec sa haute stature. Je passe au pied.
Puis Reiningue approche….
Il faut ensuite traverser l’échangeur de la RN66 en direction de Wittelsheim.
Après le bowling, je m’enfonce dans le bois de Lutterbach jusqu’à Richwiller.
Je traverserai successivement deux voies-ferrées, faire attention aux trains!
Là encore un chêne tricentenaire au km47.
(Notre plus vieux chêne serait le chêne Saint-Louis, vieux de 700 ans, à Heimsbrunn, voir mon article)
Après Richwiller, j’ai pris pour habitude de rentrer par les gravières de Kingersheim.
Un dernier coin de nature avant de rejoindre la ville.
57 km à plat avec deux ou trois bosses insignifiantes du coté du barrage.
Compter 4 heures. Sans les arrêts.
