Un parcours pas méchant, sans chien, sans objet, sans interdit, sans finalité, sans dessus-dessous, sans sous-entendu, sans le sou, sans parti-pris, sans façon, sans pitié, sans déconner
Sur cette route pourtant réservée aux cyclistes et riverains (les exploitants agricoles et forestiers, je présume, puisqu’il n’y a pas de maison sauf celle du moulin), on rencontre cependant de plus en plus de voitures. Des gens qui évitent la 4 voies. Dans quel but? je ne sais pas.
C’est un beau parcours champêtre et plat mais qui fait tout de même 35km.
Très peu de route.
Je vous le recommande si vous voulez ne pas trop vous décarcasser. Au programme, le Lutzelhof, le plan d’eau de Cernay, le chemin de la poudrière, le plan d’eau de Reiningue, l’abbaye de l’Oelenberg, les rives de la Doller.
C’est un parcours « pépére » qui sans aucun doute décevra les compétiteurs dans l’âme et qui en outre n’ont nullement envie d’associer VTT et histoire des lieux.
A ceux-là, je déconseille donc cet itinéraire qui plus est est plat!
Pas de route= pas de voitures! cela nous évitera d’être renversé.
Je commence par aller revoir la retenue de Michelbach. Elle est toujours là. Elle m’a manqué depuis qu’elle était fermée à cause du Covid-19.
Je n’étais pas retourné par là depuis 2014. Comme le temps passe vite!
En ce temps là, je ratissais les cols avec mon VTT. Au col de Fennemat, j’avais obliqué vers le col du Chat. Aujourd’hui je vais rejoindre Fennematt et le Grand Langenberg. (Voir mon parcours de 2014 avec 4 cols au palmarès)
A Kirchberg, c’est facile, c’est tout droit, il suffit de grimper au lac de Lachtelweiher à 750 m d’altitude.
Puis je repars en direction de la ferme du Lochberg. Plus de goudron mais le large chemin est praticable
Mais j’ai trouvé une vidéo de Télé-Doller qui fera l’affaire
Vaste sujet pour les amoureux de la nature. La forêt est un carrefour d’enjeux, ceux des exploitants forestiers, ceux des chasseurs et ceux des randonneurs. La forêt, ne l’oublions pas est avant tout un biotope où le monde végétal, minéral et animal vit en symbiose. Comment concilier ces intérêts pas toujours convergents et respecter la nature?
Je ne suis pas expert et pourtant, je suis capable d’écrire cette introduction sans l’aide de personne. Plus pointus sont les experts. Transition et permaculture de la Doller nous invite à une réunion publique. En cause le Sprickelsberg où des dessertes géantes pour grumiers sont envisagées.
Au croisement de la question de la mobilité, des espaces de randonnées et celle de la gestion forestière, qu’en est-il de ces dessertes géantes en plein massif forestier destinées à faire pénétrer les camions grumiers et les pratiques de cultures industrielles intensives avec pesticides au coeur des massifs ? C’est la question qui se pose pour le Sprickelsberg dans la haute vallée où un collectif de défense du massif et des riverains impactés se constitue contre un projet de mise en place d’une desserte entre DOLLEREN et KIRCHBERG (293 hectares). Réunion publique vendredi 25 janvier 2019 à 20 heures à la Maison de Pays de Wegcheid. Au programme, projection et débat. Le dialogue de sourd est-il une fatalité ?
Pascal Bitsch Transition et Permaculture dans la vallée de la Doller
Séance Mobil-Idées aujourd’hui à Wegscheid (vallée de la Doller).
Au programme, une réflexion proposée par le Collectif Festi-Débat. Quelles mobilités dans la vallée? Une vingtaine d’usagers, militants, élus réunis pour étudier les moyens d’améliorer nos conditions de transport et de faire des propositions alternatives en faveur de déplacements doux. Au cours de cette journée, plusieurs démonstrations de véhicules destinés aux personnes à mobilités réduites, comme cette draisienne tricycle, ou ce vélo-cargo pour personne en fauteuil…
En mars 2018, j’avais déjà réalisé ce parcours à VTT qui consiste à rejoindre Reiningue au départ de Thann par le sentier des pélerins, puis à remonter les rives de la Doller jusqu’à Michelbach en empruntant le sentier des bunkers à Burnhaupt.
On côtoie plusieurs bunkers de 14-18 puis il faut se rendre à l’évidence: impossible de progresser plus loin au lieu-dit Hauserwald là où la Doller fait un angle droit au km 19 de mon parcours.
Ma balade à VTT n’a rien d’exhaustif sur le plan historique.
Je vais simplement voir aujourd’hui quelques casemates dans la forêt d’Heimsbrunn.
Les randonneurs du Club Vosgien, les historiens sont beaucoup plus compétents que moi pour évoquer ces vestiges de la grande guerre qui regorgent ça et là en Alsace.
J’ai trouvé ce site documenté qui explique qu’en 1914, les forces allemandes avaient édifié plusieurs lignes de défense face au territoire de Belfort. Continuer à lire … « Les blockhaus d’Heimsbrunn »
Mais on ne le sait qu’à la fin, après avoir accompli une jolie boucle dans la campagne aux portes de l’agglomération mulhousienne.
Même par temps gris, la campagne automnale est belle. Il suffit d’une bonne dose de motivation, de bien s’habiller et d’avoir un capital confiance dans sa machine. Continuer à lire … « Schweighouse-Wittenheim à VTT »
A juste titre. Car si l’eau est indispensable à la vie, elle
participe aussi à la beauté de nos paysages.
S’il est vrai que les mulhousiens et les communes voisines
disposent d’une eau irréprochable prélevée dans le massif vosgien
(l’eau de la Doller) au point même qu’on peut
la boire sans traitement, il n’en demeure pas moins vrai que les
eaux souterraines de la Hardt sont polluées pour des décennies
encore.
En cause, les excès de la culture intensive du maïs et l’usage
immodéré de l’atrazine, un herbicide désormais interdit en
Europe.
A un point tel que les communes en bordure de la Hardt,
comme Rixheim et Habsheim, doivent se
connecter au réseau d’eau mulhousien et mélanger l’eau polluée avec
de l’eau potable avant de la distribuer.
Ne pas « salir » l’eau, c’est aussi notre devoir à tous.
Le Ballon d’Alsace, c’est l’autre ballon, celui que l’on confond
parfois avec le Grand Ballon qui est le point culminant du massif
vosgien.
Le Ballon d’Alsace est le plus au sud du massif; il culmine à
1247m. Lieu de rencontre à la fois des amis vosgiens, alsaciens et
francs-comtois.
On s’y rendra par la vallée de la Doller qui mène à Masevaux,
puis on passera à Sewen avant d’aborder la montée au lac d’Alfeld
et de poursuivre jusqu’au sommet du Ballon.
10km d’ascension environ avec une pente régulière qui a
toutefois tendance à s’accentuer vers la fin.
La fin est interminable!
On a l’impression de ne jamais atteindre le sommet de ce ballon
bien rond…contrairement au Grand Ballon dont le sommet ressemble
à un col.
Temps idéal pour la montée avec un petit 22°C, mais le vent du
nord donne une impression de froid une fois le sommet atteint.
On redescendra coté vosgien jusqu’à Saint-Maurice sur Moselle,
tout juste assez couverts et sous un ciel chargé de nuages.
Puis l’on remontera en direction du col de Bussang non sans
avoir fait une halte devant « la source Marie », ancien site thermal
puis devant la source de la Moselle.
Retour à Mulhouse à la nuit tombante en empruntant la vallée de
la Thur.
Un beau parcours « coup de coeur » dans la bonne humeur malgré le
temps tout juste acceptable pour la saison.
Ce matin, 14 juillet, il faisait frais. Tout juste 12°C.
Et l’humidité résiduelle de la veille accentuait
l’effet de fraîcheur.
Si bien qu’on acceptait volontiers manches et coupe-vent.
Sur la route d’Aspach le Haut…
La stèle de Roland Esslinger est à la sortie de
Leimbach au bord de la route.
Roland Esslinger était journaliste sportif au journal
« l’Alsace » et lors d’un petit matin gris comme aujourd’hui,en 2006,
il est tombé de son vélo dans cette côte de
Rammersmatt que les cyclos de la région aiment tant…
Rammersmatt est toujours là, perdu dans sa verdure…
La montée à Bourbach est désertique, ce
matin.
La route n’est pas encore sèche après la
dernière pluie…
Au Hundsrück, il ne faut pas manquer de se retourner et de
contempler derrière soi combien la vallée du Bourbach
et plus loin de la Doller nous offrent un magnifique point de
vue…