Appelons-le Marco P.


Il s’appelle Marco P.

Il a voulu voyager incognito.

Alors appelons-le Marco P.

Seuls les professionnels de la profession le reconnaîtront. Avec un petit signe distinctif qui ne trompe pas: sous le casque, il a gardé son légendaire bandana.

On a emmené Marco P. dans des endroits bucoliques où on ne risque pas de le reconnaître…comme ici à Saint-Nicolas

Certes il a pris un peu de poids et il est moins grand,  mais sa réincarnation explique en partie quelques désordres métaboliques.

Finalement, c’est toujours un elefantino, comme on l’aime.

Comme il n’avait plus remis le pied à l’étrier, pardon sur le vélo, depuis au moins dix ans, il tient d’abord à reprendre ses marques.

Marco apprécie beaucoup le calme de la nature, loin du tumulte de la compétition

Pourquoi pas en Alsace? lui a dit Jean qui trainait du coté de Rimini le long de la Guiseppe di Vittorio en suçant une glace.

Banco! lui répondit Marco

Et c’est comme ça que je me retrouve en compagnie de Marco P.

– tieni, questo è che cosa questo bazar? se demande Marco… – c’est des arrosoirs, lui répond Jean, pour faire venir la pluie… -!!!

Oh, certes, il à encore du mal à grimper la côte de Morzwiller, mais on voit qu’il n’a pas tout perdu de sa superbe.

Maintenant, Marco ne joue plus la montre, il s’en fout.

Marco a haussé les épaules et il est parti Tout seul Vers des cieux infinis

D’ailleurs, il les a toutes rendues, ses montres Festina.

Il n’a gardé que le maillot.

Toute ressemblance de cette fiction avec la réalité ne serait que pure coïncidence. Cela va de soi!

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