Cyclo-gentlemen


http://youtu.be/tUFQ1Jak0xo

C’est Bourvil et de Funés qui me font penser à la relation parfois difficile entre les cyclistes.

Outre qu’on doit pédaler et parfois manquer de souffle, nos balades engendrent des conversations sur tout et rien.

Il me souvient cette balade sur la route de Thierenbach où tout était prétexte à plaisanter.

Des balades entrecoupées par le flot des véhicules qui dépassent.

– Qu’est-ce que tu dis?…

Je presse le pas pour revenir à la hauteur de celui qui m’accompagne

– Je disais que tu étais un peu sourd…

– Comment?…

– Oui, j’en ai la confirmation, tu es sourd!

En fait tous nos efforts pour entretenir une conversation sérieuse sont souvent voués à l’échec.

On reste volontiers dans une légèreté capable d’abolir la tristesse et les sujets trop scabreux ou clivants. Et si l’autre devient ennuyeux, alors on préfèrera se réfugier dans le silence.

Les cyclistes solitaires aimeront peut-être cet article…ou encore cet autre

 

 

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